Le Club Saint Jean de Dieu a offert samedi au dispensaire de Togokomé (20 km de Lomé) d’importants lots de kits médicaux. Le geste s’inscrit dans le cadre de la célébration des 44 ans du Club dont les membres vivent leur foi chrétienne par des œuvres humanitaires. Il entend faciliter la tâche au personnel soignant pour gérer les urgences.
Les kits médicaux octroyés sont composés de matériels, fournitures et petits équipements de soins médicaux. Il s’agit notamment de boites inox, de ciseaux mousses droits, de garrot à clip bleue adulte, de bassin haricot, de l’alcool et des bandes Crep Labell Cello.
La cérémonie de remise a eu lieu dans l’enceinte de l’hôpital en présence du régent de Togokomé, le représentant du directeur préfectoral des Lacs et des cadres du village dont le maire de la commune Golfe 2, James Amaglo.
Les kits médicaux ont été remis symboliquement par Jeannine Apaloo, coordinatrice du Club Saint Jean de Dieu. Elle a expliqué que l’initiative fait partie des idéaux qui fondent le Club.
Mme Apaloo renseigne que Jean de Dieu fut emprisonné avec les fous où il a souffert et à sa sortie il est devenu bon et miséricordieux envers les misérables.
Il construisit alors un hôpital où il servit et soigna avec une constante charité les pauvres et les malades, et s’adjoignit des compagnons qui constituèrent plus tard l’Ordre des Hospitaliers de Saint Jean de Dieu.
Des kits médicaux pour les urgences
Jean de Dieu s’en alla vers la Demeure Céleste en 1550. Il est fêté le 08 Mars de chaque année. Au Togo depuis 1980, des jeunes cadres chrétiens nouvellement admis dans la vie professionnelle immortalisent son nom.
Avec la création du Club Saint de Dieu, ils vivent leur foi chrétienne par des œuvres humanitaires en portant assistance aux démunis.
Le Club a alors 44 ans cette année et a jugé bon de respecter la tradition en tournant son regard vers le dispensaire de Togokomé.
« Nous avons retenu le CMS de Togokomé, car nous avons constaté que les besoins de ce centre sont énormes et que le personnel travaille dans des conditions assez difficiles. Nous voulons par cette activité, lui faciliter un peu la tâche, pour qu’il puisse faire face aux urgences en toute sérénité », a indiqué Mme Apaloo.