Le Groupe des huit (08) organisations (ACAT-Togo, ATDPDH, CJPDH2D, FIT, GRAD, SADD, SYDEMINES, SYNPHOT) se dit victime des allégations mensongères sur les réseaux sociaux. Ces allégations, précise-t-il sont entre autres le mépris du groupe de l’espace civique et l’exclusion du
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G6 du Révérend Père Gustave Sanvee du Conseil Episcopale Justice et Paix, une institution de portée nationale et internationale de l’Eglise catholique Experte en humanité. Face à la presse mardi, ces organisations de la société civile ont fait une mise au point.
Le G8 constate que depuis plusieurs semaines des déclarations mal fondées portées contre lui circulent sur les réseaux sociaux : le mépris du groupe de l’espace civique, l’exclusion du G6 du Révérend Père Sanvee et le qualificatif de contestataire du G6 par l’espace civique.
Concernant le mépris qu’a affiché le Secrétaire General de l’ACAT-Togo vis-à-vis de la plateforme de l’Espace Civique, le G8 note que c’est ce dernier qui a été l’initiateur de la rencontre du 4 février 2021 à Brother Home entre l’Espace Civique et le G6 et non une initiative du Révérend Père Gustave Sanvee.
« Au sujet de l’exclusion du Révérend Père Sanvee, il n’en a jamais été le cas. Le groupe des six organisations(G6) a reçu à la veille de la présidentielle de février 2020, un courriel annonçant la suspension du CEJP jusqu’à nouvel ordre aux activités du G6 », informe le G8.
Le Groupe ajoute qu’à ce jour il n’a reçu aucune correspondance annonçant la reprise de la participation du Père Sanvee aux activités du G6. Toutefois, il a envoyé l’un de ses Collaborateurs au G6 pour l’informer de l’initiative de l’espace civique à la relance du processus de relecture d’un avant-projet de loi portant liberté d’association au Togo.
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Par ailleurs, à la suite de la rencontre du 04 février, le G6 a été taxé de contestataire du projet de loi sur la liberté d’association au Togo adopté le 7 avril 2016 par le Gouvernement Togolais.
« Nos amis qui ne sont pas parmi nous aujourd’hui mais qui sont avec nous ont reconnu après nos explications que nous ne sommes pas des contestataires de cet avant-projet de loi mais que tout simplement nous avons fait un travail de fond pour y relever ce que nous estimons être pas convenables pour la population », a rectifié Abékoué Denke, point focal GRAD.
Au demeurant, M. Denke et les autres invitent le groupe de l’espace civique à se ressaisir et à envisager autrement sa relation de travail avec le G8 et à reposer le débat dans la perspective de répondre pleinement à la politique d’inclusion du gouvernement.
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