Un enfant de 17 ans a perdu la vie mercredi dans l’un des bassins de rétention d’eau de Léo 2000, précisément derrière la Pharmacie des Orchidées. Les sapeurs-pompiers togolais étaient démunis face à ce drame, parce que mal équipés. Frédéric Abass Kaboua, député à l’Assemblée nationale, a assisté au drame. Jeudi, il l’a porté à la connaissance de la représentation nationale en créant de l’émoi.
Selon l’honorable Abass Kaboua, l’enfant en question était à une partie de pêche avec des amis. Malheureusement, il glisse et tombe dans l’eau. Ne sachant pas nager et n’ayant eu aucun secours pour le sauver, il finit par se noyer. Les populations riveraines et les sapeurs-pompiers dépêchés sur les lieux n’ont rien pu faire.
« On voyait tous le petit se débattre mais personne n’avait le courage de plonger dans ces eaux puantes. Les sapeurs-pompiers n’ont pas pris du temps pour arriver. Ils étaient huit éléments à être sur les lieux et parmi eux, il y avait un seul qu’on appelait dans leur jargon un dragueur. Mais il se fait que sincèrement, ils n’avaient pas d’équipements. On a dû mettre une sangle, des cordes autour de la hanche de ce monsieur », a narré Abass Kaboua.
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Le député a ajouté que le pompier n’avait même pas de lunettes de plongeur et n’a pu chercher le corps de l’enfant sous l’eau qu’avec ses pieds « parce qu’il ne pouvait pas ouvrir les yeux dans ces eaux au risque que ses yeux ne soient dégradés ».
« Ils quittaient les lieux vers 18h30 sans toujours retrouver le corps. Ils nous ont dit qu’ils vont faire leur PV et qu’il faudra espérer entre 48h et 72h pour permettre au corps de remonter à la surface », a-t-il appuyé précisant que les riverains n’avaient pratiquement pas dormi.
L’honorable député a invité la représentation nationale à agir pour l’amélioration des équipements des sapeurs-pompiers.