Il a été promis aux enseignants une augmentation de leurs primes pour le compte de l’année scolaire 2018-2019. A la fin de l’année 2018, les primes devraient connaître une augmentation d’un milliards de Fcfa. Cette augmentation devrait atteindre 2 milliards de Fcfa pour cette année 2019. Mais les enseignants disent avoir été floués et donnent de la voix. La Fédération des syndicats de l’éducation nationale (FESEN) et la Coordination des syndicats de l’éducation du Togo (CSET) menacent de reprendre les mouvements.
L’accalmie que connaît le secteur éducatif togolais depuis le début de la rentrée scolaire 2018-2019 pourrait prendre un coup dans les jours qui viennent.
Et quand à l’issue de la formation du nouveau gouvernement, le Premier Ministre, Sélom Klassou a indiqué que le ministère de l’enseignement primaire et secondaire est rattaché à la Primature, la colère ne fait que monter au niveau des enseignants togolais. Ces derniers qui n’ont plus d’interlocuteur direct ne comptent pas restés les bras croisés.
La CSET et la FESEN menacent se reprendre les mouvements pour arracher des solutions à leurs préoccupations. Pour ces deux organisations syndicales, s’il est difficile de trouver un ministre pour gérer ce département, il faudra simplement ramener Komi Tchakpélé.
« Si la gestion de l’Etat était si facile et très simple, le chef de l’Etat seul avec le ministre de la Fonction publique suffisent pour gérer l’Etat. Nous ne connaissons pas la motivation du Premier ministre qui rattache ce département à la Primature », pense Houssimé Sénon, Secrétaire général de la FESEN.
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Pour la CSET, il n’est pas facile de vérifier si ce ministère est rattaché à la Primature. Yaovi Atsou-Atcha, porte-parole de l’organisation estime que si réellement le département est rattaché à la Primature, il va falloir que le Premier ministre trouve des solutions aux problèmes des enseignants.
« Si cette mesure est prise pour faire trainer les revendications ou la réalisation du protocole d’accord, les crises peuvent renaître », a menacé Yaovi Atsou-Atcha.
Les enseignants exigent le versement de 2 milliards aux enseignants promis pour janvier 2019. A cela s’ajoute la non-réalisation de plusieurs autres points de l’accord intervenu entre le gouvernement et les syndicats. De même, les résultats du concours de recrutement des enseignants volontaires tardent toujours.