Au Togo, la campagne électorale pour les élections législatives et régionales a démarré le 13 avril. Les candidats en course pour les deux élections sont descendus sur le terrain au contact de la population. Le parti au pouvoir a commencé à déployer les grands moyens. Du côté de l’opposition, les partis majeurs se signalent aussi. Le tout, dans un climat de paix.
Les élections législatives et régionales sont des élections de proximité. Les différentes entités politiques du pays ont positionné des candidats dans les diverses circonscriptions électorales en quête de députés et de conseillers régionaux.
Dès le début de la campagne électorale, la mobilisation a été remarquable dans la capitale Lomé comme en région.
Du côté du parti Union pour la République (UNIR, au pouvoir), fondé par le président togolais, Faure Gnassingbé, plusieurs caravanes ont été marqué le démarrage de la campagne électorale à Lomé et dans les différents chefs-lieux de préfecture. La plupart de ces activités ont été suivies de meeting au cours desquels les électeurs ont été invités à porter leur choix sur les listes UNIR.
« Nous sommes organisés et disciplinés dans notre parti. Nous ne devons pas céder à la provocation. Ce qui est important pour le scrutin du 29, c’est que notre victoire démontre à la face du monde que le parti Unir est le plus grand parti dans le Grand Lomé et au Togo », a déclaré Pascal Bodjona, Conseiller spécial de Faure Gnassingbé, devant des militants d’UNIR à l’issue de la caravane sur l’esplanade du stade de Kégué.
Dans le Zio, c’est le ministre Kodjo Adedze qui lance les actions assurant que Faure Gnassingbé a des projets pour cette préfecture. Dans le Kloto, Prof Dodzi Kokoroko, tête de liste du parti au pouvoir, a lancé la caravane avant de tenir un meeting au marché à Kpalimé. Même situation dans le Haho avec l’ancien Premier ministre, Sélom Klassou, dans Tchamba avec le ministre Affoh Atcha-Dedji.
Les partis d’opposition dans la campagne
Si UNIR a directement déployé les grands moyens pour lancer sa campagne, les partis de l’opposition et listes indépendantes engagés dans ces élections ne sont pas inactifs. Absents aux élections législatives de 2018, les partis et regroupements de partis majeurs sont également sortis.
En effet, l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) a lancé sa campagne électorale par une caravane de motos et de voitures qui a sillonné les artères de Lomé. Le parti de Jean-Pierre Fabre marque ainsi sa participation aux élections du 29 avril 2024. C’était alors un concert de klaxons, de sifflets, de vuvuzela et de musiques.
Du côté de la Dynamique pour la majorité du peuple (DMP), qui assure porter « la voix du peuple », la machine est également lancée. Brigitte Adjamagbo-Johnson, Secrétaire générale de la CDPA, et coordinatrice de ce regroupement a donné un message général sur les médias publics et communautaires. En région, notamment à Aného, Lily Gnininvi, tête de liste de la DMP dans les Lacs a organisé une caravane dans la préfecture suivie de quelques meetings notamment à Vodougbé. Elle mise sur la proximité avec les populations.
Me Dodji Apevon et son parti, les Forces démocratiques pour la République (FDR) ont également démarré leur campagne. Les couleurs du parti étaient visibles à plusieurs endroits dans le week-end à Lomé où le président du parti est tête de liste et en région où ses lieutenant battent campagne.
Gerry Taama, président du Nouvel engagement Togolais (NET) a démarré sa campagne dans l’Est-Mono par une caravane à Elevagnon.
En somme, les opposants tentent de convaincre les populations à leur faire confiance pour mettre le parti au pouvoir en difficulté.
Notons que la campagne électorale se poursuit jusqu’au 27 avril à 23h59mn. Le vote est prévu pour le 29 avril prochain.
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