Les autorités togolaises ont entrepris de mettre à jour le mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires. Le ministre togolais de la sécurité et de la protection civile, Général Damehame Yark a évoqué le sujet mercredi en Conseil des ministres présidé par le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé.
Dans une communication faite devant le Conseil, Général Damehame Yark a évoqué l’actualisation du mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires.
Le ministre de la sécurité et de la protection civile a fait cas de la montée de l’extrémisme violent et du terrorisme dans la sous-région et dans la partie septentrionale du pays.
Mécanisme d’alerte précoce
« Dans un contexte sous régional marqué entre autres par la montée de l’extrémisme violent et du terrorisme, le Togo s’est engagé dans un processus de mise à jour de son mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires », indique le gouvernement.
La communication faite par Gal Yark vise à rendre compte au conseil des actions entreprises dans le cadre du renforcement de ce mécanisme d’alerte afin de l’adapter à l’évolution du contexte sécuritaire.
Le Togo a été touché par la violence terroriste depuis novembre 2021 avec la première attaque enregistrée à Sanloaga. L’insécurité sévit donc depuis plusieurs mois dans la partie septentrionale du pays de Faure Gnassingbé.
Les populations des préfectures de Kpendjal et de Kpendjal Ouest paient le lourd tribut. Elles sont constamment persécutées par des extrémistes violents qui ne cessent d’opérer des descentes meurtrières.