La table ronde des acteurs de l’opposition togolaise avec son Mgr Philippe Fanoko Kpodzro démarrée le 25 octobre dernier s’est poursuivie vendredi à Lomé. A cette 3è réunion, le prélat a invité des Organisations de la société civile et des syndicats des femmes revendeuses des marchés. Occasion pour les femmes victimes de l’incendie du Grand marché de Lomé d’exprimer leur désarroi. Elles ont vertement accusé l’opposition.
Les femmes victimes de l’incendie du Grand marché de Lomé sont très remontées contre les opposants togolais. Si elles ont toujours accusé le pouvoir d’être à l’origine de leur malheur, l’inaction et l’incapacité des opposants est encore plus coupable à leurs yeux.
Pour ces femmes, leur situation de misère, de pauvreté et de dette perdure parce que « les leaders de l’opposition n’ont jamais agi pour l’intérêt de la nation mais plutôt à leur propre intérêt ».
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Me Dodji Apevon, Président des FDR, a été particulièrement pris à parti vendredi lors de la réunion. L’homme a été « coincé » devant la porte d’entrée où se tenait la réunion par certaines femmes.
De façon unanime, elles ont exprimé au leader leur déception de les (lui et les autres leaders) voir incapables de s’unir pour obtenir l’alternance au Togo.
« Vous êtes à l’origine de tous ces maux », ont-elles scandé.
A ce sujet, Mgr Kpodzro a de nouveau insisté sur la nécessité de l’unité d’action de l’opposition pour obtenir l’alternance.
« Le peuple togolais veut vraiment le changement. Il faut que l’opposition travaille ensemble pour délivrer le Togo sous la domination de ces malfrats. Le Togo notre pays ne mérite pas ça. Mes chers amis, levons-nous comme un seul homme pour mettre fin à cette dictature diabolique qui est en train de mener le Togo comme sa propriété privée, en abusant de la bonne volonté de tout le monde. Il faut mettre fin à cela. Je vous en prie, levez-vous et organisez-vous pour mettre fin à ce régime », a martelé le prélat.
Dans le rang de l’opposition, on tente de faire amende honorable. Pour les uns et les autres, il est vraiment temps qu’une unicité d’action sincère voit le jour.
A préciser que les témoignages faits par les victimes ont été insupportables. Ils ont même provoqué « un petit malaise » au prélat tel remonté de n’être pas en mesure de trouver dans l’immédiat la solution à ces femmes.
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