La nouvelle Assemblée Nationale du Togo a effectué mardi sa rentrée parlementaire. La séance a été présidée par le doyen d’âge, André Kwasi Johnson de l’Union des Forces de Changement (UFC, assisté des jeunes Vincent Ameganvi et Senou Soklingbé respectivement membres du parti le Nouvel Engagement Togolais (NET) et Union pour la République (UNIR). Les nouveaux députés se donnent pour mission primordiale l’opérationnalisation des réformes politiques.
La session a été essentiellement marquée par l’adoption du projet de l’ordre du jour et deux communications consacrées à l’appel des personnes élues et à la requête en contestation d’élection et de décision de la cour constitutionnelle. Enfin le discours de circonstance du doyen d’âge.
Dans son allocution, André Johnson a souligné d’entrée que les défis qui attendent les députés sont énormes pour faire avancer le Togo sur la voie du développement et de la construction de la destinée commune.
« Il s’agit d’aller rapidement aux réformes constitutionnelles et institutionnelles afin de consolider la paix dans notre pays. J’ai foi en notre capacité à transcender nos divergences pour faire évoluer le cadre institutionnel et politique, une profonde aspiration du peuple togolais », a-t-il éclairé.
Selon M. Johnson, la nouvelle assemblée a l’impérieux devoir de voter des lois justes et équitables qui renforcent le développement socioéconomique dans l’intérêt général. Il appelle à cet effet ses collègues à « un sursaut national pour que la présente législature marque à jamais l’histoire du Togo ».
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Le ministre de l’environnement et des ressources forestières du gouvernement de Sélom Klassou rappelle à ses collègues députés qu’ils n’ont pas droit à l’erreur.
« Le monde entier nous observe, voilà pourquoi nous devons travailler dans l’acception de l’autre pour répondre aux aspirations profondes de nos lectorats », a ajouté le doyen d’âge.
L’élection du bureau de la nouvelle assemblée nationale togolaise est attendue lors des prochaines séances plénières.
Mais bien avant, une commission est mise en place pour revisiter le règlement intérieur du parlement. Elle est composée de 7 représentants du parti UNIR, 4 des partis de l’opposition et 2 des candidats indépendants.