Après le gouvernement, c’est la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) qui dément l’information selon laquelle de nouvelles exactions auraient été commises sur les habitants de Kparatao dans la préfecture de Tchaoudjo dans la nuit du 24 au 25 février derniers. La Commission reconnait qu’il y avait eu bel et bien la présence des militaires dans la localité mais s’oppose à toute allégation de représailles.
Selon la CNDH, il ressort que la présence des militaires dans le canton de Kparatao dans la nuit du 24 au 25 février derniers relève d’un simple contrôle de routine.
« Le passage à tabac ci- dessus évoqué n’est pas avéré », précise un communiqué de la CNDH rendu public vendredi.
Pour la Commission que préside Alilou Sam-Dja Cisse, ces affirmations ne sont que des rumeurs alarmistes de nature à semer la confusion et la psychose au sein des paisibles populations.
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Elle appelle la classe politique et la population togolaise dans son ensemble à la modération et à se départir de tout propos ou comportement susceptibles de nuire au dialogue politique en cours.
Dans le même temps, elle exhorte tous les protagonistes de la crise à privilégier la fibre patriotique et l’intérêt supérieur de la nation afin de donner une chance à ce dialogue tant voulu de tous.
Rappelons qu’avant la CNDH, les ministres Yark Damehane et Guy Madjé Lorenzo en conférence de presse le 07 mars dernier ont affirmé que la supposée affaire de passage à tabac des habitants de Kparatao est partie d’un vocal posté sur les réseaux par un jeune.
Le jeune homme, ont-ils soutenu, a été démasqué par ses camarades et convoqué par le Chef canton de la localité.