Au Togo, une soixantaine de journalistes nationaux ont été sensibilisés du 25 au 26 août derniers aux enjeux du numérique et l’implication des nouvelles lois adoptées dans l’exercice de leur profession. L’initiative a été prise par les ministères chargés des droits de l’homme, de la communication et de l’économie numérique en collaboration avec l’Observatoire Togolais des Médias. Elle a permis de remettre au goût du jour des dispositions essentielles devant aider les médias à être toujours des vecteurs de paix.
Pendant 2 jours, ces professionnels de médias ont été édifiés sur ‘’l’Etat de droit, démocratie et liberté d’expression et d’information’’, ‘’le journalisme sensible à la démocratie numérique et à la participation citoyenne’’ et sur ‘’ les rôles des médias dans la promotion d’un cyberespace sûr’’.
De même, ils ont été aussi outillés sur la ‘’compréhension et implications du nouveau code de la presse et la communication, de la nouvelle loi organique de la HAAC en lien avec l’interprétation du nouveau code pénal’’ et le ‘’le journalisme face aux enjeux et rapports de souveraineté : infox, ingérence et contre-ingérence numérique’’.
Ce qui est attendu des journalistes togolais
Pour Prof Akodah Ayewouadan, la communication est un outil essentiel pour le processus de développement. Les médias sont garants d’un droit fondamental, le droit à l’information, et il convient d’exercer en toute liberté mais avec responsabilité.
Le ministre des médias et de la communication précise que le rôle des médias est de diffuser des idées et des idéaux qui en valent la peine et qui contribuent à bâtir un avenir meilleur.
« Notre démarche est pédagogique et vise à remettre au goût du jour un certain nombre de dispositions essentielles, qui vous permettront d’être toujours des vecteurs de paix, même en temps de conflit », a expliqué Prof Ayewouadan à l’ouverture des travaux.
Selon lui, le vecteur de paix ne recherche pas le sensationnel. Ses titres et ses textes vont dans le sens de la démocratie, de la tolérance, du pardon, de la valeur de la vie, de la dignité humaine et d’une certaine maturité dans l’approche des menaces et des contradictions.
« Nous croyons que plus la presse gagnera en responsabilité, moins il y aura d’incivisme numérique, et plus il sera facile de réaliser le développement et les avantages que cela comporte pour les citoyens », a renchéri le porte-parole du gouvernement.