Ferdinand Ayite et Joël Egah ont été transférés vendredi à la prison civile de Lomé. Les deux journalistes détenus depuis le 10 décembre à la Brigade de Recherches et d’Investigations sont accusés d’avoir « critiqué » les ministres Kodjo Adedze et Pius Agbetomey. Leur avocat, Elom Kpade demande que le dossier soit rapidement programmé à l’audience.
Selon Me Kpade, depuis deux semaines, la situation de ses clients est restée statique. Il argumente que même la demande de libération provisoire qu’il a introduite a été rejetée.
De ce fait, il est désormais en attente d’un procès futur et éminent. Procès qu’il compte remporter.
« Je reste toujours confiant que mes clients seront libérés parce que les arguments et les moyens que nous avons toujours mis en avant depuis le début de la procédure sont des arguments de droit, des arguments qui ont une assise juridique bien précise contrairement à ce que nous voyons au niveau du parquet qui s’est précipité pour se jeter à l’eau », a déclaré Me Kpade sur RFI
L’avocats des journalistes se dit serein
L’avocat assure que le parquet ne dispose d’aucun élément objectif lui permettant de rentrer en poursuite contre le directeur de publication du journal « Alternative » et celui de la « Fraternité ».
« Nous sommes fermes, nous sommes sereins. Nous attendons que le dossier soit rapidement programmé pour l’audience, ce qu’il nous permettra d’y aller et de dire toutes les vérités », a -t-il conclu.
Ferdinand Ayite et Joël Egah sont poursuivis pour outrage à l’autorité et propagation de propos mensongers sur les réseaux sociaux.
Dans le même dossier, Isidore Kouwonou, animateur de l’émission « L’autre journal » a été placé sous contrôle judiciaire.