Les députés togolais ont adopté vendredi le projet de loi portant régime juridique applicable aux communications audiovisuelles au Togo. La loi balise la voie à l’effectivité de la Télévision Numérique Terrestre (TNT) sur l’ensemble du territoire national. La loi prévoit la création de l’Office de radio et télédiffusion du Togo (ORTVT) et de la Société de télédiffusion du Togo (TDT). Avec ce cadre législatif, le droit à l’information connaîtra une amélioration et les populations togolaises auront droit à une offre plus riche et diversifiée.
C’est à l’unanimité que les représentants du peuple ont adopté la loi en question qui permettra d’accélérer le basculement prévu prochainement sur 9 sites à savoir Lomé GTA, Kougnohou, Pic d’Agou, Badou, Atakpamé, Alédjo, Binaparba, Défalé et Dapaong.
Techniquement, tout est prêt pour lancer la TNT au Togo. Mais l’absence d’un cadre législatif a retardé le processus.
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« Le Togo n’est pas en retard à proprement parler sauf que le processus a connu un ralentissement. Le basculement ne pouvait se faire sans un cadre législatif et réglementaire y afférent », explique Katari Foli-Bazi, le ministre de la Communication saluant l’avancée que permet la loi adoptée.
Pour le ministre, l’enjeu pour le Togo est de faire cesser la diffusion analogique et passer aux modes numériques de diffusion.
Selon les pouvoirs publics, le passage à la TNT est censé augmenter la qualité technique, le nombre de chaînes et améliorer l’accessibilité de deux manières : une meilleure couverture géographique du territoire et un accès plus démocratique à la télévision numérique, comparativement au satellite.
Le projet de loi prévoit la création de deux organes publics à savoir l’Office de radio et télédiffusion du Togo (ORTVT), chargé de la production des programmes et la Société de télédiffusion du Togo (TDT) en charge de la diffusion du signal.
La nouvelle loi consacre la liberté de communication audiovisuelle et la garantie des libertés d’expression, d’opinion et de communication, individuelles et collectives ainsi que le respect des règles de l’éthique et de déontologie, le respect des droits de l’homme.
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