Le Collectif des syndicats de la santé mettent leur menace à exécution. Quelques jours après avoir dénoncé une légèreté et un mépris des autorités dans l’application des engagements pris au sortir du Groupe de travail de 2019, il annonce deux jours de grève. Parallèlement, un courrier contenant une kyrielle de revendications vient d’être envoyé au ministre en charge du secteur.
Dans la lettre adressée vendredi au ministre Moustafa Mijiyawa, le Collectif informe les agents de santé du secteur public du Togo qu’un sit-in sera observé le 1er et 2 septembre prochains sur toute l’étendue du territoire.
Pour les syndicats, le gouvernement doit augmenter la capacité d’accueil en réanimation du CHR LC.
« Les équipements étant disponibles et les travaux d’extension étant faits, il faut juste recruter du personnel soignant d’où la nécessité de proclamer les résultats du concours de recrutement organisé depuis décembre 2020 », mentionne la note.
Le personnel de santé demande également la création d’autres centres de prise en charge, ou des unités de réanimation COVID dans les CHU et les centres de prise en charge COVID-19 dans les régions, pour éviter les décès dus à la saturation du CHR-LC. Et rendre rotatives les équipes de prise en charge en augmentant également leur nombre ;
Payer les arriérés au personnel des Équipes d’Intervention Rapide (EIR).
Les autres revendications des agents de santé
En terme d’équipements, les syndicats exigent la dotation des trois (3) CHU du Togo et du CHR Lomé Commune en scanner ; la dotation du CHU Kara et du CHU Campus en appareils d’hémodialyse et la mise aux normes des 6 centres hospitaliers régionaux (CHR).
Par ailleurs, ils revendiquent la déclaration à la CNSS et à l’INAM du personnel contractuel émargeant sur les budgets COGES, leur reclassement et qu’ils bénéficient des primes de risques et contagions au même titre que les agents fonctionnaires et l’octroi d’une nouvelle prime COVID-19 pour le compte de l’année 2021.
A cela s’ajoute la revendication relative au statut particulier et fonction publique hospitalière.
De même, un audit externe de la contractualisation après 5 ans de mise en œuvre et le remboursement des arriérés de la part de l’État de césarienne aux hôpitaux dans le cadre du projet CARMA.