Le Parti National Panafricain (PNP) a salué jeudi la sortie du 22 décembre dernier du Comité pour la libération de tous les prisonniers politiques au Togo. Cependant la formation politique de Tikpi Atchadam met en garde pouvoir et oppositions contre tout amalgame au sujet de ses détenus. Dans le même temps, elle invite le comité de libération des prisonniers politiques à diversifier ses revendications.
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Devant la presse en début de semaine à Lomé, le Comité pour la libération des détenus politiques au Togo en sa tête, Prof David Ekoue Dosseh a assuré qu’il travaille d’arrache-pied pour obtenir la libération des militants de l’opposition politique qui croupissent encore dans les geôles du Togo, au moins depuis les contestations politiques de 2017.
Pour le PNP, parti à l’origine de la crise socio-politique de 2017, cette exigence du Prof Dosseh et ses collègues est légale, légitime et respecte des droits de l’homme et des libertés. Paradoxalement, il prévient pouvoir et oppositions contre ce qu’il appelle amalgame.
« Le PNP tient à mettre en garde le régime, tout parti politique, tout regroupement de parti politique, toute structure de la société civile y compris les organisations actives dans le domaine des droits de l’homme contre tout amalgame des détenus politiques du PNP avec tout autre détenu ou groupe de détenus », a menacé, Dr Kossi Sama dans un message audio.
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Le secrétaire exécutif du PNP soutient par ailleurs que la lutte pour la liberté et la souveraineté du peuple ne saurait être réduite à la demande de libération des détenus politiques.
« Le peuple togolais en lutte ne se trompera jamais de combat ni d’objectifs », a-t-il ajouté.
Notons que la majorité des militants du PNP qui sont encore détenus dans les prisons sont arrêtés pour leur appartenance à Tigre Révolution, un groupe de jeunes organisés pour créer la révolution au Togo, selon la police nationale.
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