Brigitte Adjamagbo-Johnson, la Coordinatrice de la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition l’avait annoncé en filigrane il y a quelques jours dans une intervention sur les réseaux sociaux. Le Conseiller du Président du Parti national panafricain (PNP) l’a déclaré publiquement samedi au cours de la réunion hebdomadaire de ce parti à Lomé. L’opposition togolaise reprend les rues avec une série de 4 jours de manifestations publiques le 29 novembre et les 1er, 3 et 4 décembre prochains dans tout le Togo pour en finir avec le régime. Pour Tchatikpi Ouro-Djikpa, ce sera 4 jours de « déluge total ».
Par ces nouvelles manifestations de rues, la Coalition de l’opposition togolaise entend se faire entendre et obliger le gouvernement togolais à mettre fin à la préparation unilatérale des prochaines élections législatives annoncées pour le 20 décembre.
Dans son intervention samedi lors de la réunion hebdomadaire du PNP, Tchatikpi Ouro-Djikpa, le Conseiller de Tikpi Atchadam a déclaré que la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition redescend dans les rues du Togo le 29 novembre et les 1er, 3 et 4 décembre.
« Je vous annonce que la Coalition des 14 partis organise les marches pacifiques et publiques les jeudi 29 novembre, samedi 1er décembre, lundi 3 décembre et mardi 4 décembre 2018. Les marches sont annoncées, il va falloir que chacun retourne pour se mettre dans la peau des grands manifestants. Ces manifestations doivent faire l’objet de la mer qui fait des vagues. La mobilisation doit être telle qu’il n’y ait pas d’espaces… », a-t-il lancé.
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Pour M. Ouro-Djikpa, les militants et sympathisants du PNP doivent reprendre leurs baluchons de manifestation en mettant l’accent sur la sensibilisation et la mobilisation.
« Ces jours-là, il faut qu’il y ait une grande mobilisation de sorte à ne plus avoir de considération pour les itinéraires. Il faut qu’il y ait un déluge total. Ça doit être plein partout.», a-t-il lancé à l’assistance.
La Coalition des 14 partis politiques de l’opposition s’est mise à l’écart du processus électoral en cours et qui devrait aboutir aux législatives du 20 décembre. Elle dénonce une violation de la feuille de route de la CEDEAO par le pouvoir de Lomé et compte empêcher la tenue du scrutin.
Dans une intervention jeudi, le ministre de la sécurité et de la protection civile, le Général Damehame Yark a brandi la force contre tous ceux qui tenteraient de se mettre au travers des élections.