Le Mouvement Citoyen pour la Liberté (MCL) prend ses marques. Le mouvement a effectué samedi à Lomé sa rentrée politique à trois mois de sa création. Avec pour président Ayao Roméo Olympio, la nouvelle formation se définit comme le creuset de tous les acteurs qui aspirent au changement. Elle s’engage à redonner de l’espoir au peuple togolais. Déjà, le MCL lorgne l’assemblée nationale togolaise.
La rentrée a été solennelle au MCL. Adolescents, jeunes et adultes ont massivement fait le déplacement sur Lomé où ils ont exprimé leur fierté d’appartenir à cette nouvelle formation.
Les travaux ont été sobres. Spécialement marqués par l’objectif, la mission et le projet du MCL. Selon les responsables, la création du MCL intervenue en juillet dernier fait suite au constat lequel, le peuple togolais est désespéré pour avoir mené des années de lutte sans résultat.
Le MCL a alors pour objectif de réunir tous les leaders d’associations et de partis politiques. Il s’est fixé pour mission de rentrer dans le fond du désespoir pour donner de l’espoir aux Togolais. Il prône l’unité nationale et invite à se démarquer des appartenances politiques pour travailler comme une seule famille.
« Après une tournée nationale qui nous a permis de nous imprégner véritablement du vécu quotidien des togolais, nous avons remarqué que le peuple est fatigué des partis politiques. Fatigués parce que cela fait un bon moment qu’ils s’associent à la lutte pour un changement mais vainement… C’est en réponse à cela que nous avons jugé bon de nous réunir pour former une seule unité histoire de parler d’une seule voix », a expliqué Anani Koffi.
Le secrétaire général du MCL précise que le Mouvement rassemble plus d’associations que de partis politiques.
Le MCL aux prochaines élections législatives
Ayao Roméo Olympio est élu président du MCL à l’issue des travaux. Il dirige un bureau de 12 membres composé de directeurs de société, de praticiens hospitaliers, d’artisans et même de ménagère.
Cette équipe polyvalente s’annonce de nouveau dans toutes les localités pour continuer le travail de terrain.
Elle révèle qu’elle va instaurer bientôt des bureaux fédéraux pour une participation remarquable aux prochaines élections législatives.
« Quand un parti politique participe à des élections législatives, son ambition est de rafler bien évidemment tous les sièges qui se trouvent dans sa circonscription électorale. Le MCL aussi se fixe de tels objectifs pour les prochaines élections législatives. Si nous n’avons pas tous les sièges à pourvoir, il faut qu’on ait au moins la moitié. Voilà pourquoi nous nous sommes levés très tôt », a affiché M. Koffi.