Le ministre togolais en charge de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi rencontre ce mardi 19 janvier les partis politiques dans le cadre des prochaines élections régionales. Sont attendues à cette réunion toutes les formations politiques ayant pris part aux dernières élections organisées dans le pays. A la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) on estime qu’il faut régler le contentieux électoral avant tout autre discussion.
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Dans un communiqué publié mardi, la DMK informe que 4 de ses formations politiques, en l’occurrence le Mouvement Patriotique pour la Démocratie et le Développement (MPDD), la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA), les Démocrates Socialistes Africains (DSA) et Le NID, ont respectivement reçu un courrier les invitant à prendre part à la deuxième rencontre initiée par le ministère de l’administration territoriale relativement à l’organisation des élections régionales à venir.
Selon le document, après concertation avec l’ensemble des partis et organisations membres de la DMK, les partis politiques ont fait connaitre au gouvernement par un courrier conjointement signé que la DMK n’est pas hostile à un dialogue politique encore moins aux élections régionales.
« La DMK pense que pour amener le peuple togolais à adhérer à toute initiative concernant la gouvernance politique, il y a des questions urgentes à régler de façon consensuelle avant les discussions projetées », ajoute la note.
La Dynamique exige dans cet esprit, l’inscription prioritaire à l’ordre du jour des discussions, le point sur le contentieux électoral né de l’élection présidentielle du 22 février 2020, l’abandon des charges et poursuites judiciaires contre les responsables de la DMK y compris Kokou Dekpo dit Prophète Esaïe et le retour au Togo et en toute sécurité du Docteur Gabriel Messan Agbéyome Kodjo.
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Pour la Conférence des présidents, les principaux protagonistes de la crise post-électorale actuelle sont bien la DMK et le pouvoir actuel.
« L’éthique commande que ce soit prioritairement avec la DMK que les pourparlers politiques, élargis aux autres formations politiques soient menés en vue de déboucher sur une réconciliation nationale dont notre pays a besoin pour se relancer », pense-t-elle.
Elle invite le gouvernement à quitter sa posture de déni de la crise et à un sursaut républicain de la classe politique toutes tendances confondues.
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