Kayi Mivedor est nommée lundi dernier dans le nouveau gouvernement par le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé. La nouvelle entrante, compétente à tout point de vue, prend la charge du portefeuille de la promotion de l’investissement. Un grand défi qu’elle se devra de relever avec une grande application.
Le gouvernement de Victoire Tomegah-Dogbé s’élargit. Kayi Mivedor y a fait son entrée et a aussitôt pris fonction. Les charges de la promotion de l’investissement lui ont été transmises par le ministre du commerce, de l’industrie et de la consommation locale, Kodjo Adedze.
Un grand défi
Mme Mivedor aura la responsabilité de faire continuer les réformes visant à faire du Togo un pays attractif aux investissements. Mission qui devra se décliner à travers les profondes et audacieuses réformes entreprises dans les différents secteurs dont entre autres la loi portant code des investissements en République Togolaise.
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Il sera également question de créer plus de conditions d’attractivité de nouveaux investisseurs induisant ainsi une résilience économique, une amélioration des conditions sociales et à un meilleur positionnement du Togo à l’échelle internationale.
Pour réussir à ce poste, la nouvelle ministre de Faure Gnassingbé se doit d’être appliquée. Mais aussi, elle devra œuvrer pour avoir les coudées franches pour pouvoir faire passer ses « idées nouvelles » à même de lui permettre d’atteindre les objectifs fixés.
Depuis de nombreuses années, les autorités togolaises n’ont cessé de parler de réformes audacieuses. A vrai dire, certaines réformes courageuses ont été entreprises et même réussies. On pourra évoquer pour preuve les réformes opérées dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires et du processus du Millenium Challenge Account (MCA).
Mais la réalité à ce jour est que le déclic des investissements tant espéré peine à être déclenché. Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de développement (PND), le gouvernement avait tablé sur un apport du secteur privé allant jusqu’à 65% des plus de 4622 milliards, soit plus de 3000 milliards. En plus de 3 ans de mise en œuvre de ce plan et à l’heure du bilan à mi-parcours, l’apport du secteur privé est encore anecdotique.
Profilée pour le job
Au demeurant, tout n’est pas perdu. Rose Mivedor sait plus que quiconque qu’il ne suffit pas d’empiler les réformes. Les décisions d’investissements se prennent à l’issue de l’analyse de plusieurs paramètres.
Avec son expertise du privé, Kayi Rose Mivedor a la carrure pour le poste. Celle qui a passé toute sa vie dans le secteur privé maîtrise mieux la mentalité de ce secteur.
En effet avant sa nomination, la nouvelle ministre était Directrice générale d’Orabank-Gabon. Avant d’aller au Gabon, Rose Mivedor a dirigé Banque Atlantique, puis Diamond Bank en 2013, Orabank Togo en 2016.
L’ancienne Présidente de l’Association des professionnels de banques et établissements financiers (APBEF) du Togo était classée en 2016 parmi les 50 femmes les plus influentes d’Afrique.
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