L’attaque terroriste du 11 mai dernier contre le poste de contrôle avancé de Kpekpakandi (Frontière Togo-Burkina) est l’œuvre du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM). L’attaque de ce groupe également connu sous l’acronyme anglais « Jnim » avait fait 8 morts et 13 blessés dans les rangs des soldats togolais.
La revendication de l’attaque terroriste est révélée par MENASTREAM (Research & Risk Consultancy Middle East – North Africa – Sahel Algeria Tunisia Libya Mali Burkina Faso Reports & Analysis).
Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) est lié à Al-Qaïda. Dans la nuit du 10 au 11 mai derniers, ces éléments ont attaqué le poste de contrôle avancé de Kpepkakandi dans la préfecture de Kpendjal.
Le bilan de cette expédition meurtrière était de 8 morts et 13 blessés du côté des forces de défense et de sécurité du Togo.
Butin de l’attaque terroriste
GSIM indique être parti avec 1 DShK, 4 caisses de munitions DShK, 4 caisses de munitions ceinturées, 8 fusils d’assaut français à 28 chargeurs, 1 AK, 2 Chargeurs AK et 1 arme de poing. On apprend également qu’un véhicule avait été détruit par un engin piégé et un autre incendié.
« La revendication a été faite dans la revue hebdomadaire du groupe en format audio et constitue la première attaque revendiquée au Togo », précise MENASTREAM.
Cette attaque est aussi la première meurtrière que le Togo a connu depuis que la menace terroriste sévit dans la sous-région ouest-africaine.
En novembre dernier, les forces armées togolaises ont essuyé une première attaque. Mais la réaction avait été énergique et les assaillants ont dû replier.
Notons que le ministre togolais de la sécurité avait pour sa part indiqué qu’une quinzaine de terroristes a trouvé la mort lors des échanges de tirs.
« Par des sources bien informées, il y a une quinzaine de morts dans le groupe des assaillants… Ce qu’ils ont pu faire, c’est de transporter rapidement les corps de l’autre côté de la frontière où ils ont été inhumés », avait indiqué le Général Damehame Yark.