Au ministère de la communication et médias, Prof Akodah Ayewouadan a passé mercredi le témoin à Florence Ahofa Yawa Kouigan. Nommée le 8 septembre dernier à ce poste, Mme Kouigan est également la porte-parole du gouvernement. A sa prise de fonction, elle a témoigné sa gratitude au chef de l’Etat, Faure Gnassingbé. Prenant la mesure de la mission qui lui est confiée, la ministre compte tisser la nouvelle corde au bout de l’ancienne, tout en invitant ses collaborateurs à «l’engagement, l’exigence et l’excellence».
Gratitude à Faure Gnassingbé
« C’est avec déférence et gratitude que je prends la parole en ces lieux en ma qualité de ministre de la communication et des médias, porte-parole du gouvernement. Mes premiers mots seront naturellement pour exprimer ma profonde reconnaissance à son Excellence Faure Gnassingbé, président de la République, pour la confiance qu’il a placée en ma modeste personne », a déclaré d’entrée Yawa Kouigan.
Celle qui a travaillé de nombreuses années à la Direction de la communication de la Présidence de la République assure prendre « la juste mesure de l’ampleur de la tâche et de l’importance des responsabilités » auxquelles elle est appelée.
Partant, la nouvelle ministre de la communication, des médias et porte-parole du gouvernement s’engage à assumer ses responsabilités avec humilité et détermination. Yawa Kouigan mesure « l’héritage remarquable » laissé par Prof Akodah Ayewouadan. Selon elle, les réalisations de son prédécesseur à la tête de ce ministère sont de « plus éloquents témoins ».
Si la ministre promet de suivre cette voie tracée, qui est sans doute « une voie de progrès », elle s’engage à approfondir le travail.
« Il est fondamental de maintenir la voie du professeur Akodah conformément à la vision du Chef de l’Etat et à l’impulsion de madame le Premier ministre, Chef du gouvernement », a-t-elle insisté.
Yawa Kouigan insiste sur le travail
Pour y arriver, Yawa Kouigan assure que l’ingrédient principal sera « le travail, le travail et encore le travail ». Consciente qu’elle n’y arrivera pas seule, elle promet à ses collaborateurs d’être « une ministre attentive, toujours à l’écoute, empathique ».
« Je voudrais partager avec vous cette conviction que l’empathie associée de particulier, qu’elle partage les mêmes initiales que trois autres mots extrêmement importants qui feront partie de notre quotidien. L’engagement, l’exigence et l’excellence. Autour de ces repères fondamentaux, la communication gouvernementale demeurera au cœur de nos priorités », a-t-elle lancé.
Yawa Kouigan dévoile déjà un coin du voile sur ses ingrédients pour promouvoir une communication gouvernementale dynamique. En effet, elle affirme que pour atteindre les objectifs, il sera question d’utiliser à la fois les voies de communications traditionnelles et d’informations, mais aussi les nouvelles technologies ; ce qui permettra d’atteindre un public toujours plus large.
La ministre précise qu’il faudra s’efforcer chaque jour de répondre aux besoins des citoyens togolais et de travailler à la pédagogie de l’action gouvernementale.
Juriste, communicatrice et politique
Florence Ahofa Yawa Kouigan (44 ans) est juriste de formation. Elle a obtenu une Maîtrise en droit privé option droit des affaires et en Corporate Communication de l’Université de Lomé. Elle a été respectivement conseiller juridique et chargée de secrétariat général d’ECOBANK puis assistante de coordination de la MOE-UE.
Mme Kouigan a été nommé Directrice adjointe de la Communication à la Présidence de la République togolaise avant d’être élue Maire de la ville d’Atakpamé. Elle est également la présidente de la Faîtière des communes du Togo (FCT). Fin août dernier, elle a intégré le bureau du Conseil des Collectivités Territoriales de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (CCT-UEMOA).
La ministre de la communication et des médias est aussi l’adjointe au Secrétaire exécutif du parti au pouvoir, Union pour la République (UNIR).
Elle va désormais mettre ses compétences en évidence à la tête du ministère de la communication et des médias.
