Le journaliste Ferdinand Ayité est gardé à vue à la Brigade de recherches et d’investigations (BRI) de la Police nationale togolaise. Le Directeur de publication du journal « L’Alternative » est poursuivi pour des déclarations faites au sujet de deux ministres pasteurs du gouvernement dans une émission que produit son organe.
Ferdinand Ayité qui s’est rendu jeudi à 9 heures à la BRI. Il y est interrogé par des éléments de cette unité de la police nationale.
Selon les informations divulguées par l’avocat du journaliste, il est reproché au Directeur de l’Alternative d’avoir diffamé deux ministres du gouvernement togolais, qui sont par ailleurs des pasteurs.
Dans le numéro 92 de l’émission « L’Autre Journal », produite par L’Alternative et diffusée en ligne, Ferdinand Ayité avait douté de l’intégrité des ministres Pasteurs.
Le journaliste estimait que des pasteurs ministres ne devraient pas accepter qu’il y ait des prisonniers politique dans le pays et que des injustices se commettent. Il ajoutera par ailleurs qu’il n’ira jamais dans une église d’un douanier qui est par ailleurs pasteur et ministre.
Des propos jugés diffamatoires par ces derniers qui ont certainement porté plainte contre le journaliste.
En fin de journée, on apprend que la BRI a décidé de garder à vue Ferdinand Ayité sur la base de l’article 490 du Code de procédure pénale.
Dans le même temps, on apprend que le journaliste Joël Egah, Directeur du journal Fraternité est également convoqué pour vendredi matin. M. Egah intervenait également dans la même émission.