La Coalition des 14 partis de l’opposition était dans les rues de Lomé et de certaines localités en région samedi. Comparativement aux récentes manifestations de ce regroupement, la mobilisation n’était pas au rendez-vous. Brigitte Adjamagbo-Johnson et les autres leaders de la Coalition pointent du doigt le dispositif sécuritaire mis en place par le régime pour dissuader les populations. Cette démobilisation n’inquiète pas Mme Adjamagbo-Johnson qui rassure pour l’obtention des réformes et de l’alternance au plus tard en 2020.
Les leaders de la Coalition promettaient de montres manifestations dans les rues samedi pour ainsi lancer un grand mouvement citoyen, à même de prendre la relève du regroupement politique. Mais la mayonnaise n’a visiblement pas pris. Seuls quelques milliers de militants et sympathisants des partis membres de la coalition étaient dans les rues, tant à Lomé qu’en région.
La faute de cette contre-performance, Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, Coordinatrice de la Coalition des 14 l’impute au dispositif sécuritaire mise en place par le gouvernement et qui aurait dissuadé les citoyens.
« Vous avez pu observer comment on a déployé tout un arsenal pour intimider les populations. Je dirai même que le ministère a mobilisé les forces de l’ordre et l’armée », fait-elle observer.
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Mme Adjamagbo-Johnson indique que l’intimidation a été également faite dans les autres villes programmées pour ces manifestations.
« On l’a orchestré un peu partout sur le territoire. Ce matin même, on a interdit les manifestations à Tandjouaré. Hier soir à Anié, on a dit qu’il n’y aura pas de manifestation. Tout est déployé pour que les premières manifestations de l’année n’aient aucune ampleur. Mais ça n’enlève strictement rien de l’acte que les Togolais ont massivement posé le 20 décembre et nous pensons que c’est un bon signe qu’ensemble nous arriverons à atteindre les objectifs », a-t-elle ajouté.
Malgré tout, la secrétaire générale de la CDPA croit que « les réformes et l’alternance » seront obtenu en 2020.
Et de s’encourager : « Nous ne sommes pas du tout inquiétés par le fait qu’aujourd’hui il n’y ait pas autant de monde que les autres fois ».