Les occupants des abords des écoles seront expulsés dans les prochains. Le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la chefferie coutumière, Hodabalo Awaté vient de donner une instruction aux préfets à cet effet. Ces derniers doivent prendre les dispositions nécessaires en collaboration avec les maires et autres acteurs clés de l’éducation.
Sécuriser les abords des écoles
Dans une note de service datée du 13 décembre 2024, le ministre rappelle aux préfets une précédente correspondance, la N°0374/MATDCC-SG-DATF-DRTE du 7 octobre 2024, qui les invitait déjà à agir. Cette directive exige une collaboration étroite entre les préfets, les maires des communes, les commissariats et les chefs d’inspection de l’éducation pour libérer les abords immédiats des écoles.
Le Colonel Awaté insiste sur l’urgence d’exécuter cette mesure dans toutes les préfectures et demande un rapport détaillé des éventuelles difficultés rencontrées d’ici au 17 décembre 2024.
Les impacts sociaux en perspective
Les abords des écoles sont souvent occupés par des petits commerçants, revendeurs ou revendeuses, qui y installent des étals de fortune. Ces activités constituent pour beaucoup une source de revenus essentielle, dans un contexte de précarité économique généralisée.
Cette mesure, bien qu’elle vise à améliorer l’environnement des élèves et à renforcer la sécurité aux abords des écoles, risque d’avoir des répercussions sociales importantes. Elle pourrait priver des familles modestes de leur principal moyen de subsistance. Ce qui soulève des questions sur les mesures d’accompagnement prévues pour atténuer ces effets.
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