Au-delà des braquages qui défrayent la chronique depuis peu au Togo et devant lesquels les autorités sécuritaires sont démunies, se développe un autre phénomène dans le pays. Il s’agit des enlèvements de personnes suivis de demandes de rançons par les ravisseurs. Apparue en 2018, cette nouvelle forme de criminalité continue de sévir en région et sème la panique au sein d’une certaine communauté particulièrement victime.
Le général Damehame Yark, ministre togolais de la sécurité et de la protection civile est passé au rapport mardi. En dehors du phénomène de braquage dont environ 50 faits ont été dénombrés sur les derniers 6 mois, le ministre a également dévoilé le tableau des autres formes de criminalité.
Il ressort alors que la préfecture du Golfe connait le plus fort taux d’assassinats avec 08 cas enregistrés sur les 6 derniers mois. La préfecture de Tchaoudjo a connu elle 02 cas d’assassinat. Les préfectures d’Anié, de Yoto, d’Agou, d’Ogou, de Kpélé et de Zio ont enregistré 1 cas chacune.
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De même, il est signalé 3 cas d’infanticide enregistrés respectivement à Agou (01), Cinkassé (01) et Agoè-Nyivé (01).
L’autre phénomène qui inquiète reste les cas enlèvements suivis de demande de rançons. Ces faits de déroulent dans les préfectures d’Agou, Yoto, et Haho. Les victimes sont généralement des éleveurs appartenant à la communauté Peuhl.
En 2018 déjà, 12 cas d’enlèvement au total ont été signalés uniquement dans des Peuhls éleveurs nomades.
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