Remis en liberté provisoirement après pratiquement trois semaines de détention, Brigitte Adjamagbo-Johnson et Gérard Djossou ne lâcheront rien. Les deux responsables de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) ont annoncé à leur sortie de prison qu’ils poursuivront le combat jusqu’à ce que le Togo devienne le véritable Etat démocratique voulu par les populations. Il n’est pas question de lâcher, affirme Gérard Djossou pendant que Brigitte Adjamagbo promet un lendemain meilleur aux togolais.
{loadmoduleid 212}
20, c’est le nombre total de jours passés par Brigitte Adjamagbo-Johnson et Gérard Djossou en détention. Gérard Djossou et Brigitte Adjamagbo-Johnson ont été arrêtés alors qu’ils venaient de rencontrer les ambassadeurs des Etats-Unis, d’Allemagne, de France, de l’Union Européenne et du Système des Nations Unies au Togo.
Lors de la rencontre, ils ont sollicité une intervention de ces partenaires du Togo auprès du gouvernement pour que les manifestations de la DMK soient autorisées.
Ces 2 leaders de la DMK ont été inculpés par le procureur de la République des chefs de groupement de malfaiteurs et de tentative d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat togolais. Ils ont été libérés jeudi et placés sous contrôle judiciaire par le doyen des juges d’instruction.
{loadmoduleid 214}
Brigitte Adjamagbo-Johnson a témoigné sa reconnaissance à tous les acteurs ayant œuvré pour leur libération. La coordinatrice de la DMK a salué les interventions de toute la classe politique, de la société civile, des femmes et des évêques de l’Église catholique.
« Le moral est haut parce que nous nous sommes sentis fortement soutenus. Je voudrais saisir l’opportunité pour remercier mes compatriotes, remercier la classe politique, la société civile et remercier les femmes et l’Église catholique. Nous avons compris vraiment, Monsieur Djossou et moi, que nous avons des pasteurs dans ces moments difficiles ils ne nous ont pas abandonnés. On est condamnés à faire en sorte que demain soit meilleur au Togo et demain sera meilleur », a déclaré Mme Adjamagbo-Johnson au micro de Victoire FM.
Ces collaborateurs d’Agbeyome Kodjo sont encore plus déterminés à poursuivre la lutte politique que jamais. Il n’est pas question de lâcher, affirme Gérard Djossou
« Il est absolument important de continuer ce combat. Ce pays nous appartient, c’est un patrimoine donc j’ai le devoir et l’obligation d’y rester et poursuivre ce combat », a appuyé M. Djossou, le chargé des droits de l’homme au sein de la DMK.
Brigitte Adjamagbo-Johnson et Gérard Djossou vont ainsi rejoindre leurs collègues pour la relance des activités de la DMK, ce regroupement ayant soutenu la candidature d’Agbeyome Kodjo à la dernière élection présidentielle. L’opposant classé 2e selon les résultats officiels et ses soutiens rejettent la décision des instances en charge des élections.
{loadmoduleid 220}