Ce sera peut-être le moyen pour dissuader les usagers qui prennent du plaisir à violer le code de la route. Aux lendemains du bilan sécuritaire macabre de l’année 2018 notamment en ce qui concerne les accidents de la route, des voix se lèvent pour appeler les autorités à la fermeté. L’association Action pour les victimes de la route au Togo (AVR-Togo) réclame des sanctions contre les violateurs du code de la route.
Au Togo, au moins une personne meurt par jour sur les routes au vu des chiffres présentés vendredi dernier par le ministère de la Sécurité et de la Protection civile et sa collègue des infrastructures et des transports.
Le Directeur exécutif national de l’association Action pour les victimes de la route (AVR), Otto Gunther Kpego a exigé lundi que des mesures entraînant des sanctions soient prises. L’idée, selon M. Kpego est de dissuader ceux qui violent les prescriptions du code de la route pour éviter que les victimes et les orphelins ne deviennent des charges pour la société.
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En effet selon le rapport sécuritaire de l’année 2018 tel que présenté il y a eu 5.814 cas d’accidents, 7.951 blessés et 592 morts.
Pour ce qui concerne les causes, les ministres Damehame Yark et Zouréatou Tcha-Kondo indexent l’excès de vitesse, la conduite en état d’ébriété, l’utilisation du téléphone au volant, le non-respect du Code de la route et le refus des priorités. A noter que 56% de ces accidents sont causés par des motos.