L’armée togolaise a donné des précisions mardi au sujet de la nouvelle attaque terroriste enregistrée lundi 22 août dans le Kpendjal autour de 22 heures. Le Lieutenant-Colonel Samah Soussou, Attaché de communication du ministère des Armées a parlé d’une attaque complexe repoussée par les militaires togolais. On déplore quelques blessés dans les rangs de l’armée togolaise.
« Lundi nuit aux environs de 22 heures sur l’axe Pognoa- Blamonga, les forces de défense et de sécurité ont été victimes d’une nouvelle attaque complexe. Un véhicule de patrouille a sauté sur une mine artisanale, puis les éléments des groupes terroristes ont ouvert le feu », a indiqué Lieutenant-Colonel Soussou Samah mardi au micro de Kanal FM.
Le responsable de la cellule de communication du ministère des Armées a assuré que l’attaque a été réprimée « rigoureusement avec une puissance de feu », par les forces togolaises.
Pour lui, la détermination des militaires togolais a poussé l’ennemi à battre en retraite notamment. De
« Sur les lieux, les FDS ont pu récupérer des matériels de pose de mine artisanale. Mais le village Blamonga se trouvant à la frontière, c’était un peu plus difficile de les poursuivre jusque dans un autre pays », a noté Le Lieutenant-Colonel Samah Soussou.
L’officier des FAT a signalé que le Togo a enregistré quelques blessés qui ont été rapidement pris en charge par les services compétents.
« Ces militaires qui incarnent les valeurs et vertus de la défense et de la protection des libertés sont à saluer », a-t-il dit.
Lt-Col Soussou a également indiqué que le ratissage est en cours et un rapport sera communiqué ultérieurement.
Des attaques directes et complexes
L’officier précise que la situation à la frontière Nord du Togo, avec le Burkina-Faso est préoccupante, au vu des attaques récurrentes menées ces derniers mois. Il a parlé des attaques directes, des attaques complexes, des poses d’engins explosifs.
Les groupes armées terroristes se livrent également à des enlèvement et assassinats ciblés des populations, des vols de bétails, des trafics illicites de tout genre, des intimidations des populations, les prélèvements de taxes et les enrôlements forcés.
« Mais heureusement, nos militaires assurent bien leur mission. Ces groupes n’ont pas encore réussi à s’implanter sur le territoire togolais. Aujourd’hui, pas un seul centimètre de notre territoire n’est pris », a rassuré l’officier des FAT.