Le gouvernement togolais est résolument engagé à faire sortir les citoyens de la pauvreté. Plusieurs actions se mènent déjà dans ce sens dans le cadre de la feuille de route gouvernementale de 2020-2025. Ce programme compte au total 42 projets et réformes destinés à lutter contre la misère et les inégalités.
La feuille de route du gouvernement togolais tourne autour de 3 axes. Il y a le renforcement de l’inclusion et l’harmonie sociales, la dynamisation de la création d’emplois en s’appuyant sur les forces de l’économie, la modernisation du pays et la consolidation de ses structures. Les domaines ciblés sont la santé, l’éducation, l’énergie, l’eau potable, les transports, le numérique, l’agro-industrie.
Ceci va concrètement aboutir à la création de richesse pour plus de prospérité partagée, au renforcement du capital humain, à l’amélioration de l’accès universel aux services sociaux de base.
Cette perspective de l’Etat engendre des dépenses remarquables. Selon les chiffres, le budget 2021 du Togo est essentiellement consacré aux besoins des familles pauvres. Il est de 1 521,6 milliards de francs CFA avec 445,1 milliards dédiés aux secteurs sociaux, contre 401,7 milliards en 2020. 65,7 milliards sont réservés à l’agriculture et l’agro-industrie. 65,9 milliards à l’eau et l’énergie, 09 milliards aux pistes rurales, 77,9 milliards à la santé, 195,5 milliards à l’éducation, 82,5 milliards à la défense et la sécurité.
L’effort est aussi déployé dans les questions du développement numérique. Le gouvernement est surtout préoccupé par l’e-administration, l’informatisation du casier judiciaire, l’identification biométrique. Et 25,5 milliards sont prévus à ces fins.
Les citoyens directement concernés
En ce qui concerne le modèle de développement à la base, les changements constatés sur le terrain l’évoquent assez. Depuis 2018, plus de 23 milliards de francs CFA ont été dépensés dans le cadre des Filets sociaux et services de base (FSB).
Ce projet a été lancé pour assurer aux ménages défavorisés un meilleur accès aux infrastructures socio collectives de base, à l’alimentation scolaire et aux transferts monétaires trimestriels. De 2018 à janvier 2021, 7,1 milliards ont été offerts à 60 419 ménages pauvres ciblés dans 685 villages sur le territoire.
Grâce aux cantines scolaires, des repas sont servis à plus de 92 000 élèves dans 300 écoles primaires publiques en moyenne chaque année. Et c’est l’Anadeb, agence en charge des actions du ministère du Développement à la base, qui s’en charge de ce cas.
Depuis la création de cette structure étatique en 2011, elle a versé plus de 100 milliards de francs CFA dans les projets au niveau de l’éducation, la santé, l’alimentation, les infrastructures et les activités génératrices de revenus.