Le Togo compte actuellement environ 118 partis politiques, théoriquement. Mais dans la réalité, à peine une vingtaine sont actifs et participent réellement au jeu démocratique. Certains partis qui n’existent que de nom jouent souvent les trouble-fêtes. Cette situation ne devait plus durer longtemps.
En conseil des ministres jeudi, le gouvernement togolais a examiné et adopté l’avant-projet de loi modifiant la loi n°91-04 du 12 avril 1991 portant charte des partis politiques.
Selon les autorités les modifications apportées à ce texte fondamental résultent des propositions de la concertation nationale entre acteurs politiques (CNAP).
La nouvelle mouture de la loi « vise à adapter la charte des partis politiques aux réalités actuelles », selon les pouvoirs publics togolais.
Désormais, un parti politique au Togo doit avoir une meilleure représentativité de ces membres fondateurs qui doivent être issus de la majorité des préfectures du pays. Le gouvernement a introduit dans la loi des exigences quant au fonctionnement.
En effet, tout parti politique doit disposer d’un siège et d’une adresse, tenir au moins un (1) congrès tous les cinq (5) ans) et être redevable en matière de gestion financière.
Ce projet de loi sera transmis ensuite à l’Assemblée nationale pour étude et examen. Les partis politiques satellitaires qui surgissent uniquement lors des élections, notamment la présidentielle apprécieront.