La Ministre, Secrétaire général de la Présidence togolaise a lancé lundi les travaux d’élaboration du Programme d’investissements publics (PIP) pour la période 2023-2025. Sandra Ablamba Johnson, qui gère actuellement le cabinet de Faure Gnassingbé, avait à ses côtés le ministre conseiller, Simféitchéou PRE. Le PIP est appelé à apporter une croissance forte et un déploiement accru des services sociaux de base.
Lors du lancement des travaux Sandra Johnson a invité les secrétaires généraux, les responsables de planification et des affaires financières des départements ministériels et des institutions de la République à s’approprier le PIP 2023-2025.
« Vous devez vous approprier le PIP 2023-2025 en vue de disposer d’un programme d’investissements publics à même de contribuer à une croissance forte et à un déploiement accru des services sociaux de base au bénéfice des populations au moment où notre sous-région fait face à la menace du terrorisme et de l’extrémisme violent », a indiqué la ministre secrétaire général de la Présidence togolaise .
Par la même occasion, Mme Johnson a salué l’engagement des acteurs de la chaîne de programmation, d’exécution et de suivi des projets d’investissement. En effet, ces derniers jouent un rôle important dans la planification et la gestion des projets de développement.
UN PIP sur les instructions de Faure Gnassingbé
Le PIP 2023-2025 sera élaboré dans le respect des réformes introduites dans la programmation des investissements publics suite au séminaire gouvernemental des 25 et 26 juillet 2021 à Kara.
Au cours de ce séminaire, les membres du Gouvernement ont été également instruits sur la nécessité d’un suivi rapproché et régulier des actions planifiées par leurs départements respectifs en l’occurrence celles relatives à l’inclusion sociale couvrant les secteurs sociaux à savoir la santé, l’éducation, l’eau et la protection sociale, conformément à l’axe 1 de la Feuille de route gouvernementale
Il sera question d’aligner systématiquement les projets du PIP avec les ambitions de la feuille de route ; de respecter le cadrage budgétaire dans l’inscription des besoins d’investissement au PIP. De même, il sera question d’augmenter le financement des investissements publics en recourant aux apports du secteur privé afin de soulager les finances publiques.
Les départements sont tenus d’éviter la répétition des mêmes investissements dans le programme. Pour cela, il sera nécessaire de renforcer la coordination entre les ministères.
Par ailleurs, il est prévu l’élargissement du champ du programme en élaboration aux collectivités locales, aux entreprises publiques et aux partenariats publics-privés.