Le ministre togolais de la Fonction publique a appelé mercredi les contestataires de la présidentielle à se ranger derrière les résultats définitifs proclamés par la Cour constitutionnelle. Pour Gilbert Bawara, la proclamation par la Cour des résultats définitifs clôt définitivement le chapitre de l’élection présidentielle.
Porte-parole de fait du gouvernement togolais, Gilbert Bawara appelle Agbeyome Kodjo à se conformer aux lois du pays et à respecter la décision de la Cour constitutionnelle. Le ministre en charge de la Fonction publique affirme que le candidat de la dynamique Kpodzro a obtenu un bon score grâce à la conjugaison de plusieurs actions.
« C’est un bon score qu’il doit à la fois à l’erreur de l’opposition traditionnelle, notamment de l’ANC et aux actions sournoises ou visibles d’un certain nombre de religieux et de prélats, y compris Mgr Kpodzro. Je ne suis pas encore certain que cela traduit une équation personnelle de M. Agbéyomé Kodjo et encore moins de son parti », a-t-il déclaré.
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Pour Gilbert Bawara, l’ancien Premier ministre togolais doit privilégier l’intérêt du pays au lieu de continuer à contester les résultats.
« J’ai souvent entendu Agbéyomé Kodjo dire qu’il est un républicain et un démocrate. Nous espérons qu’il le sera véritablement et qu’il sera légaliste et saura respecter à la fois les lois de notre pays et cette décision finale et définitive de la Cour constitutionnelle et que la page de l’élection va être définitivement tournée », exhorte M. Bawara.
Le haut cadre d’UNIR estime que de même dans le cas où la Cour constitutionnelle donnait raison à Agbéyomé Kodjo, cela ne changerait rien aux résultats définitifs.
« Ces allégations portaient sur une dizaine de bureaux de vote sur 9389 bureaux. Même dans l’éventualité où il aurait gain de cause, cela ne changera rien aux résultats définitifs qui ont été proclamés », a-t-il souligné.
La Cour constitutionnelle a déclaré Faure Gnassingbé réélu avec un score de 70,78% des voix contre 19,46% pour Agbeyome Kodjo. L’ancien Premier ministre a indiqué mardi que les choses ne resteront pas en l’état.
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