L’élection présidentielle de 2020 s’approche à grandes enjambées. Pour le parti au pouvoir, c’est maintenant mais pour l’opposition, il faut ouvrir des discussions pour discuter des conditions d’organisation. Mais la Commission électorale nationale indépendante (CENI) n’attendra pas longtemps. L’institution dirigée par Tchambakou Ayassor vient d’annoncer le démarrage des activités entrant dans le cadre de l’organisation du scrutin dont l’issue est très attendue.
Dans un communiqué, le Président de la CENI annonce que les opérations de révision électorale se dérouleront prochainement sur l’ensemble du territoire togolais.
« Dans le cadre de l’élection présidentielle de 2020, la CENI envisage d’organiser une révision des listes électorales », indique le communiqué.
Tchambakou Ayassor informe ainsi les opérateurs de saisie (OPS), les formateurs et les agents techniques ayant participé à l’opération de recensement électoral en 2018 et à la révision des listes électorales de 2019 et qui sont disponibles à travailler avec la CENI de confirmer leur disponibilité sur le site de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi (ANPE) à compter du 28 septembre.
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Le président de la CENI précise que la prochaine révision des listes électorales aura lieu dans le courant du dernier trimestre de l’année en cours (2019).
Cette sortie de la CENI intervient alors qu’au niveau de l’opposition togolaise, l’on assiste à un cafouillage monstre. La Coalition C14 continue de se désintégrer avec la suspension de la participation du parti Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI) du Prof Aimé Gogué.
Par ailleurs, l’Alliance nationale pour le changement (ANC), le parti a annoncé que son président Jean-Pierre Fabre a saisi le Chef de l’Etat par courrier datant du 24 septembre afin que de nouvelles discussions s’ouvrent pour l’amélioration du cadre électoral.
Dans sa note, M. Fabre veut s’assurer de « la transparence, à l’équité et à l’acceptabilité des consultations électorales ». Pour lui, les discussions doivent porter sur le fichier électoral, la composition de la CENI et de ses démembrements, la composition de la Cour Constitutionnelle, l’authenticité des bulletins de vote, la publication des résultats bureau de vote par bureau de vote, l’observation des élections…
Par contre, au niveau du parti Union pour la République (UNIR, au pouvoir), « 2020, c’est maintenant ». Le parti de Faure Gnassingbé a mis tout en œuvre et mobilise ses militants pour qu’ils renouvellent leur confiance à leur champion lors de la présidentielle.
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