Brigitte Adjamagbo-Johnson rempile à la tête de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA). Elle a été reconduite samedi à l’issue du 7ème congrès national ordinaire du parti fondé par Léopold Gnininvi. Elle entend poursuivre la lutte contre le régime togolais et la finir à l’horizon 2028.
Pour les 5 prochaines années, l’ancienne candidate à la Présidence togolaise se donne pour mission de renforcer le parti dans l’univers politique togolaise.
Avec les autres membres de son bureau, Brigitte Adjamagbo-Johnson s’emploiera à préparer les jeunes à prendre la relève. Naturellement, la Secrétaire générale de la CDPA poursuivra le combat contre le pouvoir togolais et pense le finir.
« Quand on est en plein combat, le souci, c’est de renforcer l’équipe qui est déjà à l’œuvre et de lui demander de préparer l’avenir qui suppose qu’il y ait une équipe de jeunes, une équipe montante qui prenne la relève dans 5 ans. Ce qui nous tient à cœur, c’est que d’ici le prochain congrès, nous mettions fin à ce combat, qu’on le gagne et que la voie soit enfin libérée pour que les générations futures se mettent à travail pour l’avenir de notre pays », a déclaré Mme Adjamagbo-Jonson.
La CDPA et les prochaines élections
Les congrès a été l’occasion pour les militants de la CDPA de se sont prononcer sur les élections régionales et législatives qui se préparent pour les prochains mois. Les congressistes ont demandé à leurs dirigeants de s’inspirer des stratégies et des choix de de leurs prédécesseurs à l’époque de la lutte pour les indépendances.
« On nous a donné le mandat comme tout parti politique de nous préparer. Pour gagner les élections, il faut se préparer. On va trouver des solutions intelligentes pour gagner les futures élections », a annoncé l’ancienne candidate à la l’élection présidentielle de 2010.
D’autres recommandations ont été formulées à l’issue du congrès. On peut citer, entre autres, l’unité d’actions qui fait partie de l’identité même de la CDPA ; la nécessité de renforcer le panafricanisme ; la conquête pour le Togo d’une véritable souveraineté ; ou encore positionner l’Afrique dans le monde.