Les Forces armées togolaise (FAT) seraient confrontées depuis quelques années à un phénomène de désertions. La proportion de ces désertions et des démissions volontaires devient inquiétante. Depuis le début de cette année 2018, une quarantaine de militaires auraient quitté les rangs de la grande muette. Pendant ce temps, d’autres continuent de tenir à l’instar du Colonel Yotroféi Massina pressenti au grade de général de brigade.
C’est la Lettre du Continent qui révèle l’information dans sa livraison de ce mercredi. Le Chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé aurait lui-même demandé au chef d’état-major des FAT, Félix Abalo Katanga de rassembler autour de lui de hauts officiers, dont le chef d’état-major particulier de la présidence pour évoquer le sujet.
« Près d’une quarantaine d’officiers et militaires de divers corps ont décidé de sortir des rangs », depuis le début de l’année 2018, selon le Tabloïd. Quatre autres officiers auraient sollicité un départ volontaire qui a été refusé. Les désertions auraient été chiffrées à seulement 6 en 2017.
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Aux désertions viennent s’ajouter des suicides de militaires. Ce qui inquiète davantage le Chef supérieur des armées.
« Une cellule psychologique a été créée et placée sous l’autorité du chef d’état-major particulier du président togolais pour suivre cette situation », écrit le journal.
Contrairement à ce mouvement, le Colonel Yotrofeï Massina, l’actuel Directeur général de la Gendarmerie devrait devenir un général de Brigade. Celui qui poursuit ses études à l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) de Paris vient de décrocher un nouveau diplôme. La soutenance de son mémoire a porté sur « La gestion militaire des périodes de crise ».
Lire La Lettre du Continent n°782 du 22 Août 2018