Plus de 3282 cas d’accidents ont été enregistrés au Togo durant le premier semestre de l’année. Et l’on a dénombré au moins 2 morts chaque jour dans 18 accidents. Ce qui fait un total de 282 décès durant la même période. Le Général Damehame Yark, ministre togolais de la sécurité et de la protection civile a présenté ces chiffres jeudi lors de la présentation du bilan sécuritaire semestriel.
De janvier à juin 2023, les services du ministère en charge de la sécurité ont enregistré sur les routes togolaises 3262 cas d’accidents.
Dans ces drames, 282 personnes ont perdu la vie et 4 611 autres ont été blessées. Ce qui représente une moyenne journalière de 2 morts, 26 blessés et 18 accidents signalés.
Dans les détails, on apprend que 69% des victimes sont les usagers d’engins à 2 roues, notamment les motos. 195 motocyclistes ont perdu la vie. De même que 45 piétons.
Les conducteurs des motos tricycles représentent 5% des victimes avec 16 morts enregistrées.
Plus d’accidents sur la Nationale N°1
Parmi les causes de ces drames figurent le défaut de maîtrise des engins, le refus de la priorité, le non-respect des feux tricolores, l’excès de vitesse et les dépassements défectueux.
D’après le bilan, certains axes routiers du pays demeurent particulièrement dangereux. Il s’agit principalement de la route nationale N°1 qui a elle seule a connu le décès de 114 personnes contre 25 pour le Grand Contournement de Lomé. Les deux voies combinées ont enregistré près de la moitié du nombre total des décès.
À ces voies s’ajoutent les routes Lomé-Kpalimé-Atakpamé (11 décès) et Lomé-Aného (5 décès).
Les statistiques montrent cependant, une baisse sensible de tous les indicateurs par rapport aux deux derniers semestres.
Au total, 3 262 accidents ont été recensés, soit une diminution par rapport aux 3 818 accidents enregistrés pendant la même période en 2022.