Le 4e sommet des filles organisé par Plan International à Lomé a été clôturé vendredi par Yawa Tsegan, la présidente de l’Assemblée nationale togolaise. Les deux jours de discussions ont permis aux participants et autres intervenants de faire le point des avancées en matière de respect des droits des filles à travers le monde. Les travaux ont été sanctionnés par plusieurs engagements et recommandations. Les filles du sommet ont confié une importante mission à Chantal Yawa Tsegan.
Le Sommet Mondial des Filles initié par Plan International s’inscrit en droite ligne avec la Journée Internationale de la Fille (JIF). Pour Awa Faly Ba, la représentante résidente de Plan International au Togo, le sommet a été une réussite. Elle a salué la participation de la ministre togolaise en charge de la promotion de la femme, de la présidente de l’Assemblée nationale togolaise et de la Première dame du Burkina-Faso pour porteront loin les recommandations du sommet.
« Nous retenons de ce sommet de la pertinence… Nous avons écouté des recommandations pertinentes, des analyses finies qui vont nous permettre de continuer à renforcer le travail que nous faisons », a déclaré Awa Faly Ba.
A l’issue du sommet, les jeunes ont salué les efforts faits en matière de promotion et protection des droits des filles, centre d’accueil et d’orientation des filles en situation de vulnérabilité, la gratuite des méthodes contraceptives au Burkina-Faso. Les participants ont félicité la présence des femmes dans les instances de prises de décisions au Togo.
Les filles du sommet de Lomé saluent l’implication des femmes dans toutes les politiques développées, la promotion de l’égalité genre et la lutte contre les violences basées sur le genre faites aux femmes, aux filles par l’Union Européenne.
Les programmes intégrés et participatifs pour les jeunes par Plan International sont appréciés. De même que l’accompagnement des initiatives des jeunes et femmes par Orabank et Ecobank
Tsegan pour porter les recommandations du sommet des filles
« Nous nous réjouissons de toutes ses avancées en matière de respect de nos droits. Mais nous demandons encore plus. Plus, parce que les actions sont encore insuffisantes. C’est pourquoi nous recommandons et exigeons, en nous basant sur les différents engagements pris lors de ce sommet la mise en place de la chaîne de protection contre les violences à l’égard des filles et des jeunes femmes, l’harmonisation des textes de lois et leur mise en œuvre effective à tous les niveaux, l’écoute et l’implication et la prise en compte des services de jeunes ; la mise à disposition des services sanitaires adaptés et notre implication dans la mise en place du Parlement des jeunes », ont-elles recommandé par la voix de Khadiatou Konaté.
Les filles participantes du sommet de Lomé ont engagé la présidente de l’Assemblée nationale togolaise à transmettre les recommandations formulées à tous les représentants des gouvernements afin que le respect des droits des filles soit une réalité dans les différents pays.
Clôturant les travaux du sommet, la présidente du Parlement togolais a nourri l’espoir de voir des changements notables en matière des droits des filles à tous les échelons de la société depuis la cellule familiale à la vie en société.
« Soyons tous des artisans de l’égalité et de l’équité genre au profit d’une société plus juste, gage de progrès et de stabilité… », a déclaré Chantal Yawa Tsegan.
Rappelons que ce sommet des filles a réuni environ 200 personnes en présentiel dont des jeunes filles et garçons, des autorités gouvernementales, des représentants des Nations Unies, plusieurs défenseurs des droits des filles, des Organisations de la Société Civile, des partenaires financiers et des médias, venus du monde. En ligne, il était ouvert à plus de 3000 personnes à travers la plateforme virtuelle mise en place.
Les activités ont été également retransmises sur d’autres plateformes de Plan International et de ses partenaires.