Le gouvernement togolais s’active pour la préservation, la protection de l’environnement marin et le respect de la souveraineté maritime. Il a examiné et adopté mercredi en conseil un projet de décret dans ce sens. Le texte fixe les conditions et les procédures d’obtention d’autorisations et de certificats relatifs à la pose de câbles sous-marins de fibre optique et/ou la construction de chambres d’atterrissage au Togo dans le domaine public maritime.
Pour les autorités, ledit projet de décret vise à définir la procédure de demande d’autorisation de déploiement de câbles sous-marins en fibre optique.
« La mise en œuvre de ce décret permet, entre autres, de préserver et de protéger l’environnement marin et de s’assurer que cette activité soit menée conformément aux règles de sécurité et de respect de la souveraineté maritime de notre pays », indique-t-on.
Affirmer la souveraineté maritime
Ainsi, il est prévu la digitalisation des demandes d’autorisation de pose des câbles en question.
Le gouvernement pense qu’avec l’essor des réseaux de communications qui constituent un des vecteurs de développement économique des Etats, il est opportun de disposer de plusieurs câbles sous-marins. Ceci, afin de favoriser la mise en œuvre de la majorité des projets de la feuille de route gouvernementale 2020-2025.
Il faut rappeler qu’en mars 2022, le président de la République togolaise, Faure Gnassingbé a inauguré la première station africaine du nouveau câble sous-marin Equiano de Google qui se trouve dans le pays. Le Togo devient ainsi le premier pays d’Afrique à accueillir l’infrastructure réseau du géant américain de l’Internet.
« Avec ce nouveau câble sous-marin, nous serons en mesure de satisfaire aux exigences de la Feuille de route gouvernementale portant sur le renforcement du raccordement international au réseau mondial. Equiano est le second câble sous-marin, après WACS inauguré en 2012 », avait lancé le chef de l’Etat togolais.