Le Sénégal envisage lancer sa production de gaz naturel liquéfié (GNL) avant la fin de l’année 2024. L’annonce a été faite la semaine dernière à Abou Dhabi par Cheikh Niane, secrétaire général du ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, lors de la conférence Adipec.
Avec une ambition d’exporter jusqu’à 3,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an, le Sénégal se positionne comme un acteur émergent sur le marché énergétique. Depuis le mois de juin, le pays a déjà franchi une étape en produisant quotidiennement 100 000 barils de pétrole.
Ce développement s’inscrit dans une stratégie de diversification énergétique, visant à réduire la dépendance aux centrales à pétrole, qui représentent encore 75 % de la production électrique nationale.
Du gaz naturel liquéfié pour l’électricité
À terme, le gouvernement ambitionne de produire 70 % de son électricité à partir du gaz et 30 % à partir d’énergies renouvelables. Le champ gazier de Yakaar-Teranga, avec des réserves estimées entre 20 000 et 30 000 milliards de pieds cubes, suscite un grand intérêt parmi les investisseurs internationaux. L’entreprise américaine Kosmos Energy est déjà impliquée dans le projet, et le Sénégal espère attirer davantage de partenaires pour accélérer la production et sécuriser les investissements d’ici l’année prochaine.
L’exportation de gaz naturel liquéfié pourrait apporter des retombées économiques significatives au pays tout en répondant aux besoins énergétiques nationaux. En s’appuyant sur ces nouvelles ressources, le Sénégal cherche à réduire les coûts de l’électricité, rendant l’énergie plus accessible aux populations et contribuant au développement durable.
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