Bassirou Diomaye Faye, élu président de la République du Sénégal à l’issue du scrutin du 24 mars dernier a prêté serment ce mardi 2 avril à Dakar. Le successeur de Macky Sall a juré devant Dieu et la nation de remplir fidèlement la charge de président de la République du Sénégal. Dans son discours de circonstance, le co-fondateur du PASTEF a réitéré l’engagement et l’ouverture du Sénégal à des échanges respectueux de la souveraineté nationale à l’intention des États partenaires.
La cérémonie d’investiture a été annoncée sobre. Et ce fut le cas. Elle a eu lieu au Centre International de conférences Abdou Diouf (CICAD) situé à 35 Km de Dakar dont la salle principale a une capacité d’accueil de 1500 personnes.
La cérémonie de prestation de serment a été présidée par le Conseil constitutionnel. Dans sa lecture, le président du conseil constitutionnel a mentionné le nom complet du nouveau président. Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
C’est sous ce nom que celui est devenu dès lors le 5è président de la République du Sénégal a prêté serment.
« Devant Dieu et devant la Nation sénégalaise, je jure de remplir fidèlement la charge de président de la République du Sénégal, d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, de consacrer toutes forces à défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale, de ne ménager aucun effort pour la réalisation de l’unité africaine. », a-t-il prononcé la main droite levée, devant des centaines d’officiels sénégalais et huit chefs d’État africains.
Discours historique de Diomaye Faye
Après l’investiture, Bassirou Diomaye Faye a prononcé son premier discours. Il a dans un premier temps rendu hommage aux chefs d’Etats présents, aux personnalités présentes à la cérémonie et surtout au Conseil constitutionnel grâce auquel le processus électoral qui aurait beau patiné a fini par aller au bout.
M. Faye est resté fidèle à ses promesses de campagne. Lui qui a battu campagne sous le sceau d’un État de paix et de réconciliation réitère son engagement à décrisper la tension socio-politique au Sénégal.
« Je travaillerai inlassablement à la préservation de la paix et à la cohésion nationale. Je garderai à l’esprit que notre ressource la plus précieuse demeure la stabilité de notre pays. Je mobiliserai les Sénégalais d’ici et de la diaspora autour d’un projet national et fédérateur orienté vers un futur serein », a-t-il dit.
La souveraineté nationale
Aux pays amis et partenaires, l’ancien secrétaire général du PASTEF, réitère l’engagement et l’ouverture du Sénégal à des échanges respectueux de la souveraineté nationale, conformes aux aspirations du peuple dans un partenariat mutuellement gagnant.
Fait notable, aucun chef d’Etat occidental n’a été invité à la cérémonie. On a alors noté la présence des présidents de la République de Gambie, Adama Barro, de la Guinée Bissau, Umaru Cissokho Umballo, ainsi que de leurs homologues de la Sierra Leone, Julius Maada Bio, de la Guinée et de la Mauritanie.
Le vice-président de la Côte d’Ivoire Thiémoko Meyliet Koné, le président du Conseil national de transition au Mali, le Colonel Malick Diaw, le Président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, le Président de la Commission de la CEDEAO et le Président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, ont été également honorés de leur présence à cette cérémonie.
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