Des experts, juristes et ministres des pays africains examinent depuis jeudi à Lomé, le projet de Charte de l’Union africaine sur la sécurité maritime dénommé « Charte de Lomé ». Les travaux devront permettre de parvenir à une mouture finale qui sera adoptée et signée par les chefs d’Etat et de gouvernement des 54 pays de l’UA le 15 octobre à Lomé, lors du Sommet de Lomé sur la sécurité et la sûreté maritimes et le développement en Afrique.
Selon Charles Chatouang, président du Comité des experts de l’UA explique que la session de Lomé vise à examiner le projet de charte et de veiller à ce que les préalables pour son adoption sont respectés.
« Après cet examen, le projet sera transmis à la réunion des ministres de la justice qui logiquement devrait connaître de l’examen de ce projet avant la soumission au conseil exécutif et à la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement », a indiqué Charles Chatouang.
En dehors du projet de charte de Lomé, six autres documents font également objets de débat entre experts. Il s’agit notamment du statut du mécanisme africain de coopération policière (AFRIPOL), les questions de genre et des femmes, le commerce, l’industrie, l’agriculture et l’environnement.
Le but est de donner plus de temps au bureau du conseiller juridique de pouvoir traduire les textes dans toutes les quatre langues de l’UA, les mettre à la disposition des ministres de la justice, du conseil des ministres avant que ces textes n’arrivent au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement.
La réunion des ministres de la justice des pays de l’UA est prévue à Lomé les 8 et 9 septembre prochains. Ils finaliseront les débats sur Charte de Lomé sur la sécurité maritime.
C’est le 15 octobre prochain que s’organise à Lomé, le sommet extraordinaire sur la sécurité maritime et le développement en Afrique.