Le Togo et la République démocratique de Sao Tomé-et-Principe consolident leurs relations. Ils viennent de sceller un accord d’exemption réciproque de visas pour les titulaires de passeports diplomatiques, de service et ordinaires. Cette initiative vise à promouvoir une coopération renforcée et à approfondir les liens d’amitié entre les deux Républiques.
La cérémonie de signature de cet accord s’est tenue mardi à Lomé, capitale togolaise. Les documents ont été officiellement paraphés par le Prof Robert Dussey, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’extérieur du Togo, et Dr Gareth Haddad do Espirito Santo Guadalupe, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Communautés de Sao Tomé-et-Principe.
Selon les termes de cet accord, les titulaires de tous types de passeports pourront voyager entre le Togo et Sao Tomé-et-Principe sans visa pour des séjours n’excédant pas 90 jours. Cette mesure est particulièrement avantageuse pour ceux ayant des projets touristiques et économiques dans la région.
Intérêt commun pour le Togo et Sao Tomé-et-Principe
En dehors de la cérémonie de signature, les deux ministres ont eu l’occasion d’échanger sur divers sujets d’intérêt commun pour les peuples santoméen et togolais. Ils ont notamment discuté de l’importance de renforcer la coopération économique et commerciale, ainsi que de la nécessité de collaborer dans la lutte contre la piraterie maritime.
Les discussions ont également abordé des questions cruciales relatives à la paix et à la sécurité en Afrique et dans le monde, soulignant l’importance d’une coopération internationale efficace pour faire face aux défis du terrorisme et de l’extrémisme violent.
Un autre point important de la rencontre a été la préparation du 9e Congrès Panafricain, prévu du 29 octobre au 02 novembre 2024 à Lomé.
L’évènement est placé sous le thème « Renouveau du panafricanisme et rôle de l’Afrique dans la réforme des institutions multilatérales : mobiliser les ressources et se réinventer pour agir ». Il est coorganisé par le Togo et l’Union africaine. L’objectif est de mobiliser une action collective pour le développement et la consolidation de l’unité africaine.