Le 5ème Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5) est en train de boucler sa 2e semaine de phase de dénombrement. Après quelques difficultés les premiers jours, l’Institut national des statistiques et des économiques et démographiques (INSEED) assure que la situation va mieux. Ses responsables dressent un bilan à mi-parcours « positif ».
Reçu mardi à la Télévision nationale, Souradji Fankeba, directeur des statistiques démographiques et sociales à l’INSEED a affirmé que les opérations de dénombrement de la population se déroule normalement sur le terrain.
Pour lui, l’opération a nécessité d’importants moyens logistiques et humains ; ce qui a traîné les premiers jours.
« Ce recensement a démarré avec une première étape que les gens ignorent. Les trois premiers jours étaient consacrés à la reconnaissance des listes des ménages. C’est au troisième, quatrième jour que le recensement a commencé effectivement. Ça fait 10 jours que nous sommes sur le terrain. Le bilan est positif », a précisé M. Fankeba.
Sensibilisation en plein RGPH-5
Le responsable de l’INSEED note qu’il y a certaines poches de réticence dans certaines villes et milieux urbains. Il rassure qu’avec l’intensification de la sensibilisation, il y a une amélioration grâce au travail effectué par les médias.
« Dans le processus, nous avons compris que la communication est un volet très important pour la réussite du RGPH-5 », a-t-il avoué.
Souradji Fankeba a dévoilé que l’INSEED a mis en place une nouvelle stratégie pour accentuer la sensibilisation notamment la sensibilisation de proximité avec les pouvoirs publics. Un volet suivi par les chefs de cantons et chefs de villages.
« Actuellement, nous avons aussi mis à contribution les leaders religieux qui font leur part à travers les communiqués dans les mosquées et églises. Les gens arrivent à comprendre de plus en plus, le bien-fondé de ce recensement », se console le directeur des statistiques démographiques et sociales à l’INSEED.
M. Fankeba affirme que le recensement est régi par « la loi statistique » qui oblige le citoyen à répondre aux questions des agents recenseurs. A ce sujet, il déclaré que « c’est une obligation de répondre aux questions qui seront posées par les agents recenseurs ».
Il rappelle que l’article 12 de la loi portant organisation de l’activité statistique au Togo, promulguée le 3 juin 2011, dispose : « Les personnes physiques et morales sont tenues de répondre avec exactitudes, à tous les questionnaires des enquêtes et recensements statistiques prévus, dans le programme statistique national ».
Le responsable de INSEED invite les citoyens à réserver un bon accueil aux agents recenseurs, et à leur fournir des informations précises.
L’opération qui a démarré le 23 octobre prendra fin le 12 novembre prochain. Au total, 10.671 agents recenseurs sont déployés sur l’ensemble du pays.