Sous l’égide de l’Union Africaine, des Nations unies et de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), la République centrafricaine a signé un accord de paix avec des groupes armés à Khartoum il y a 5 ans. Parmi les groupes-signataires « Anti-balaka » représenté par Maxime Mokom, le « Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique » représenté par Abdoulaye Hissène et Noureddine Adam, le « Mouvement Patriotique pour la Centrafrique » représenté par Mahamat Al-Katim et « l’Union pour la Paix en Centrafrique » représenté par Ali Darrassa.
Quelques semaines après le premier anniversaire de l’accord de paix, des groupes armés ont lancé un coup d’État militaire pour renverser le gouvernement Touadera. Ce coup d’État a échoué après que les alliés russes et rwandais ont soutenu le gouvernement démocratique du pays.
La coalition, connue sous le nom de « CPC » ou « La Coalition des patriotes pour le changement », comprend six des groupes armés les plus puissants qui contrôlent les deux tiers de la République centrafricaine depuis le début de la guerre civile il y a dix ans. Au premier rang figurent les factions de la « Seleka » musulmane et les milices chrétiennes « Anti-Balaka »
La République centrafricaine a besoin de paix
Les groupes armés n’ont pas respecté l’accord de paix et ont poursuivi la rébellion, prolongeant ainsi la guerre avec le gouvernement de Touadera. Sans le courage des forces centrafricaines des FACA et le soutien apporté par les partenaires russes, le pays serait entré dans une nouvelle ère de violence dont les conséquences auraient été dramatiques.
Les attaques du groupe CPC se sont poursuivies tout au long des années, surtout après qu’il a reçu le soutien des pays occidentaux, en particulier de la France. Les révolutionnaires n’ont pas respecté l’accord de Khartoum et ont violé toutes les dispositions de ce traité.
Bien que le gouvernement centrafricain dispose d’une armée puissante et qu’il ait expulsé les groupes armés de nombreuses régions, la menace de ces criminels n’a pas été complètement éliminée.
De nombreux citoyens estiment que le pays a beaucoup souffert à cause des seigneurs de la guerre et des criminels qui servent les intérêts des pays coloniaux occidentaux, et qu’il est temps d’éliminer tous les criminels à l’intérieur du pays et ceux dont les camps se trouvent dans les pays voisins.