Au Togo, plus de 3 millions d’élèves ont effectué lundi la rentrée scolaire. Occasion choisie par des opposants togolais, réunis dans le front ’Touche Pas à Ma Constitution’, pour témoigner leur solidarité aux prisonniers politiques. Des kits scolaires ont été partagés aux enfants de ces derniers. A l’occasion, le front réaffirme son engagement pour obtenir leur libération.
Des kits scolaires pour la rentrée
Lundi, le Front ‘’Touche Pas à Ma Constitution’’ a rencontré les familles des prisonniers politiques au siège du Parti des Togolais à Lomé. C’était un moment de consolation et d’encouragement pour ces familles qui ont leur proche en détention pour des raisons politiques.
A l’issue des discussions, des kits scolaires composés des cahiers, stylos, livres, et sacs entre autres ont été offerts pour permettre à ceux dont les parents sont en prison d’assurer le minimum pour la rentrée des classes.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la campagne « Togo sans prisonniers politiques » lancée en août par le Front “Touche Pas à Ma Constitution’’ à l’intention des 92 détenus politiques au Togo.
Pour la libération des détenus politiques
La campagne « Togo sans prisonniers politiques » sensibilise l’opinion publique sur la situation préoccupante des prisonniers politiques au Togo et appelle à leur libération immédiate.
Elle déploie sur plusieurs jours, avec une série d’initiatives visant à mobiliser le public et à faire pression sur les autorités togolaises.
Ainsi, à l’occasion de la rencontre du jour, les instigateurs ont invité le Conseil Chrétien, l’Union des Musulmans du Togo, et les Chefs Traditionnels à s’impliquer activement dans cette campagne. Ils évoquent la nécessité de l’application des recommandations de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR), une structure mise en place pour favoriser la réconciliation nationale et restaurer les droits des victimes d’injustices politiques.
Pour Nathaniel Olympio et les autres la campagne représente une étape cruciale dans la lutte pour les droits humains au Togo. Elle incarne l’espoir d’un futur où les Togolais pourront exprimer librement leurs opinions sans craindre la répression, et où la justice et l’équité régneront pour tous.
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