Nombreux sont-ils ces patients togolais qui se sont toujours plaints de la qualité du service dans les centres de santé. Si au niveau du gouvernement, l’on se tourne vers la gestion contractuelle des hôpitaux publics pour en finir avec ce manquement, à l’ATBEF on met l’accent sur la formation des prestataires.
L’Association Togolaise pour le Bien-être Familial (ATBEF) a ouvert lundi à Lomé une formation de trois jours à l’intention de ses prestataires de service.
La session de formation fait suite à la mise en place d’un outil d’appréciation de tous les éléments concourant à la qualité des services.
Instauré par la Fédération Internationale pour la Planification Familiale (IPPF) cet outil permet d’apprécier de façon périodique les avancées en matière de la mise en œuvre des résolutions des constats ou des problèmes soulevés lors des évaluations antérieures.
L’occasion est offerte aux différents prestataires de l’ATBEF de mieux cerner cet outil pour améliorer les services de qualité.
Pour Kossi Ahadji, Conseiller Technique de IPPF Afrique, la qualité du service renforce la satisfaction du client et l’amène davantage à solliciter d’autres services.
Un plan d’action national d’un service de qualité est attendu à la fin de cette formation.
Il permettra de développer un plan de renforcement d’institutionnalisation de la qualité des services au niveau de l’ATBEF.
Au Togo, l’offre d’un service de qualité dans les structures sanitaires reste un défi majeur à relever
Au ministère de la santé et de la protection sociale, on compte résoudre ce problème avec la gestion contractuelle des hôpitaux publics.
Pour un coup d’essai le ministre Midiyiwa Moustapha a signé le 05 mai dernier avec l’ONG Entraide Médicale Internationale (EMI) une convention de contractualisation de la gestion du CHP de Blitta et du CHR d’Atakpamé.