L’Alliance des Démocrates pour un Développement Intégral (ADDI) a à son tour offert son hospitalité vendredi à la commission de réflexion sur les réformes. C’était une occasion pour le Professeur Aimé Tchabouré Gogué et les siens de réitérer aux hôtes leur adhésion aux recommandations formulées à l’atelier nation d’échange et de réflexion sur les réformes tenu en juillet 2016.
Les discussions entre les deux parties ont porté sur les modalités devant conduire à la réalisation des réformes constitutionnelles et institutionnelles au Togo.
Pour ADDI, les réformes constitutionnelles et institutionnelles sont un processus dynamique et évolutif avec le temps, selon les exigences et la nécessité du moment.
« Les réflexions peuvent se faire à tout moment pour dégager une position consensuelle, la réaliser et avancer ensuite « , précise le communiqué ayant sanctionnant la rencontre.
Le parti a fait comprendre à l’équipe d’Awa Nana Daboya que c’est dans cet esprit qu’il a eu à participer en juillet 2016 à l’atelier national d’échange et de réflexions sur les réformes. Il dit à cet effet réitérer son adhésion aux recommandations issues de cette rencontre.
Ces recommandations qui font état de la limitation du nombre de mandat à deux ans de 5 ans, du mode de scrutin uninominal à deux tours pour la présidentielle et les législatives, de la mise en œuvre du processus de décentralisation sur la base d’une communalisation intégrale, d’un découpage électoral sur une base d’équité et d’un contrôle de comptes de campagne par la Cour des comptes entre autres ont été rappelées à la délégation du HCCRUN.
… Une question déterminante
A celles-ci la formation politique recommande qu’un projet de loi constitutionnelle prenant en compte les points de consensus suscités soit soumis pour adoption à l’Assemblée nationale. Elle souhaite également l’accélération de la mise en œuvre du point 1.2.5 de l’APG qui prescrit la mise en place d’un programme de délivrance de la carte d’identité nationale à tout Togolais et qui devra également servir dorénavant de carte d’électeur pour toute consultation électorale future. Une question déterminante pour la fiabilité du fichier électoral.
Par contre le Prof Gogué et son instance dirigeante rejettent le recours au référendum avec la liste électorale actuelle où, affirment-ils, les trois quart des inscrits l’ont été par témoignage.