La Faitière des Communes du Togo (FCT) et Konrad Adenauer Stiftung (KAS) ont ouvert mardi une session de formation des élus sur la redevabilité. La rencontre de 3 jours outille les participants sur leurs rôles et missions en matière de redevabilité face aux citoyens. Le but est d’inculquer aux députés et aux conseillers municipaux la notion de redevabilité.
L’initiative dénommée ‘’Face au Peuple’’ est soutenue par la fondation politique allemande, Konrad Adenauer Stiftung (KAS) et la Concertation nationale de la société civile (CNSC) en lien avec son Programme régional pour le dialogue politique en Afrique de l’Ouest.
Selon les organisateurs, la rencontre s’inscrit dans le cadre d’un exercice pratique de la reddition des comptes des élus face au peuple. C’est une démarche capitale, disent-ils, du principe fondamental de l’Etat de droit, qui garantit le fonctionnement démocratique des institutions et les collectivités territoriales, une obligation juridique suprême, inscrite dans la constitution togolaise et celle de la loi sur la décentralisation et des libertés locales.
« Nous voulons renforcer les capacités surtout l’échange entre les maires et la société civile », a renchéri Rafael Merz, Représentant adjoint du Programme régional pour le dialogue politique en Afrique de l’Ouest de la KAS.
Redevabilité et les principes de base de la démocratie
Pour Koami Gomado, cet atelier ‘’Face au Peuple’’ est une nécessité dans la mesure où il permettra aux élus de se renforcer en capacité sur des thématiques les plus urgentes tels que le cadre juridique de la décentralisation au Togo, la participation citoyenne de l’action publique locale, la redevabilité, les outils de gestion et de contrôle du budget communal entre autres.
« Les autorités togolaises ont pris l’engagement de renforcer l’efficacité, la coordination, la redevabilité, la mobilisation et la gestion de l’aide au développement afin d’en assurer la transparence, gage de la démocratie. Ces mêmes dispositions doivent davantage s’enraciner dans la gestion quotidienne de nos territoires », a invité le vice-président de la FCT.
Notons que le Programme Régional Dialogue Politique en Afrique de l’Ouest (PDWA) est basé à Abidjan en Côte-d’Ivoire. Il vise à promouvoir des structures démocratiques et une prise de conscience démocratique au sein des partis politiques et de la société civile.
Le programme est actif en Côte d’Ivoire, au Bénin et au Togo.