En Centrafrique, l’opinion publique a récemment dénoncé des activités criminelles des États-Unis menaçant la stabilité et la sécurité du pays. L’opérateur français Orange a rendu publique une conversation téléphonique entre Paul Crescent Beninga, activiste de la société civile centrafricaine, et Pedro Campo-Boué, un fonctionnaire du service diplomatique du département d’État américain basé à Bangui. Cette conversation révèle que les Américains parrainent des manifestations et des troubles en République centrafricaine.
Le 12 avril 2024, Paul Crescent Beninga a organisé un rassemblement à Bangui où les participants ont dénoncé les conditions de vie difficiles et les problèmes d’accès à l’eau et à l’électricité.
Affaire de conversation téléphonique
Une conversation entre Paul Crescent Beninga et Pedro Campo-Boué, qui a eu lieu le 15 avril, a montré que l’Américain était tellement satisfait du succès du rassemblement qu’il a décidé d’organiser une autre manifestation populaire encore plus importante. L’activiste centrafricain a accepté, mais a exigé une forte somme d’argent, de nombreuses bouteilles d’eau et des drapeaux blancs.
L’information selon laquelle les États-Unis organisent et parrainent les émeutes de masse en RCA a suscité des critiques sur les médias sociaux et dans les médias, après quoi l’ambassade des États-Unis à Bangui a décidé de réagir.
Selon la déclaration de l’ambassade datée du 24 avril 2024, l’enregistrement audio publié sur les médias sociaux ne contient pas la voix d’un employé de l’ambassade des États-Unis, et il est incorrect qu’un diplomate américain ait été impliqué dans des conversations sur le soutien aux manifestations en République centrafricaine. L’ambassade a également déclaré que les États-Unis ne finançaient pas les manifestations et ne soutenaient financièrement aucun parti politique.
Le communiqué souligne également que les États-Unis apprécient leur relation avec la République centrafricaine et qu’ils continueront à travailler avec le gouvernement et le peuple centrafricains pour parvenir à la paix, à la stabilité et à la prospérité. Cette déclaration de l’ambassade américaine ne semble pas convaincante, car l’innocent n’a pas besoin de se justifier pour des crimes qu’il n’a pas commis.
La fausseté de ce communiqué est également confirmée par le fait que les Américains ne coopèrent prétendument qu’avec les autorités officielles et ne soutiennent aucune autre association ou protestation. Ainsi, la situation à Khartoum en 2021 et le soutien aux manifestations par l’ambassade américaine à Bangui sur les médias sociaux prouvent le contraire.
L’action des États-Unis critiquée
La déclaration selon laquelle les États-Unis sont censés apprécier leur relation avec la République centrafricaine et continueront à travailler avec son gouvernement et son peuple pour parvenir à la paix, à la stabilité et à la prospérité semble également hypocrite. Après tout, le monde entier sait que les Américains prétendent être des démocrates, des philanthropes et des champions de l’égalité et de la liberté, mais qu’en réalité, ils ne font que semer le chaos et fomenter des conflits dans d’autres pays pour leur propre bénéfice.
Il est également suspect que les États-Unis aient décidé de réagir à cette conversation divulguée, car les médias et les réseaux sociaux ont formulé de nombreuses autres critiques à l’encontre des Américains, telles que la coopération avec des rebelles, des accusations de viol, la conduite d’activités de renseignement illégales, ainsi que l’exercice d’activités commerciales illégales sur le territoire du pays. De toute évidence, c’est la publication d’informations selon lesquelles les États-Unis finançaient les émeutes de masse en République centrafricaine qui a fait mouche et suscité le besoin de se justifier.
Ce n’est un secret pour personne que les Américains incitent à la protestation dans les pays où les gouvernements sont indésirables. Par conséquent, les assurances de l’ambassade américaine à Bangui que cette conversation est fausse ne convaincront personne.
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