Avec le projet CHAIN (Cooperation for Holistic Agriculture Innovation Nests in Sub-Saharan Africa), le Togo pourra renforcer son système agricole dans les prochains mois. Ledit projet a fait l’objet d’une séance d’information mercredi à l’Université de Lomé. La rencontre, dirigée par Prof Komlan Batawila, vice-président de ladite université, a permis aux participants d’être outillés sur les objectifs, les cibles et les résultats attendus du CHAIN.
La rencontre a été organisée à l’intention des chefs de départements, des enseignants-chercheurs et des étudiants. Elle s’arrime au volet communication et diffusion prévu par CHAN, un projet issu du partenariat entre l’Université de Weihenstephan-Triesdorf (HSWT) en Allemagne et l’Université de Lomé.
Pour les organisateurs, il s’agit de présenter les objectifs, les stratégies et les résultats attendus du projet. Il s’agit également de créer un espace d’échanges où des questions sont posées, partager des idées et exprimer des attentes. Car, disent-ils, le succès du projet CHAIN repose sur une collaboration inclusive et participative.
Le projet CHAIN pour booster l’agriculture
CHAIN est issu de l’expérience de partenariat de l’Université de Triesdorf avec les institutions d’Enseignement Supérieur de pays africains dont le Togo sur le projet Boosting Agricultural Studies in Sub-Saharan Africa (BASIS).
Il repose sur une ambition claire. Celle de renforcer la résilience des systèmes agricoles en s’appuyant sur des approches novatrices, collaboratives et intégrées.
« Dans un contexte marqué par les défis croissants du changement climatique, de la sécurité alimentaire et de la durabilité des ressources, ce projet se veut une réponse concrète et porteuse d’espoir », a commenté Prof Komlan Batawila.
Le projet CHAIN se propose d’introduire des solutions agricoles modernes et adaptées, tout en favorisant la recherche-action au sein des communautés rurales.
En réunissant les différents acteurs du secteur agricole, chercheurs, agriculteurs, décideurs politiques et partenaires internationaux, le projet promeut une synergie essentielle pour générer des résultats durables et partagés.
Le projet est coordonné par Prof Agnassim Baneto. Les acteurs du projet pensent que les savoirs endogènes et les pratiques agricoles traditionnelles constituent une base solide pour toute innovation.
Ainsi, le projet CHAIN met un accent particulier sur le renforcement des capacités des acteurs locaux, notamment les jeunes et les femmes, qui sont les piliers de l’agriculture africaine.
« L’agriculture a toujours été au cœur de nos sociétés, non seulement comme source de subsistance, mais aussi comme levier de développement économique et social. En investissant dans des projets tels que CHAIN, nous posons les bases d’un avenir où l’agriculture ne sera plus seulement un défi, mais une opportunité pour nos communautés et pour toute l’Afrique subsaharienne », a rassuré le vice-président de l’Université de Lomé.
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