L’édition 2020 des Financial Afrik Awards s’est déroulée au Musée des civilisations noires à Dakar au Sénégal le 17 décembre dernier. L’évènement a enregistré la participation de nombreuses personnalités de haut niveau dont les ministres sénégalais Amadou Hott, Abdoulaye Daouda Diallo, Lionel ZINSOU (Président et Managing Partner de SouthBridge Group, ancien premier ministre du Bénin), Sidi Ould Tah (Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique). Reckya Madougou, Présidente d’honneur de Team RM et ancien Garde des Sceaux-ministre s’est vue décerner le prix spécial du leadership de l’année.
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Les Financial Afrik Awards 2020 étaient placés sous le thème : « Covid-19, catalyseur de la quatrième révolution industrielle ».
L’ancienne ministre béninoise et également conseillère spéciale du chef de l’Etat togolais a reçu le prix spécial du leadership de l’année. Reckya Madougou était en effet sur plusieurs fronts et multipliait les initiatives en faveur des acteurs de l’économie réelle du continent et pour l’émergence des start-up capables de relancer l’économie dans un contexte covidien.
Lors de l’évènement de Dakar, Mme Madougou était sur le Panel Ministériel COVID-19, catalyseur de la quatrième révolution industrielle : Orientations des politiques publiques, réformes et leviers pour l’inclusion financière et la réduction du cash dans les transactions.
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Occasion pour cette experte en finance inclusive de défendre la cause des acteurs de l’économie informelle qui ont connu des difficultés malgré les mesures prises par la BCEAO pour atténuer l’impact de la pandémie du Covid-19 sur le système bancaire et le financement de l’activité économique
« Les institutions de microfinance n’ont pas, pour leur grande majorité bénéficié desdites mesures. Or ce sont elles qui alimentent notre secteur dit informel prépondérant ainsi que les ménages vulnérables. Les IMF continuent d’avoir de sérieuses difficultés d’accès à des ressources, encore moins bon marché, même si la BCEAO a pris des mesures dans ce sens au travers des banques commerciales. Simplement parce que les conditions d’accès des SFD au refinancement n’ont-elles pas été allégées dans le contexte de la pandémie. Les ratios prudentielles sont restés rigides», a-t-elle relevé.
Pour Reckya Madougou, « ce ne sont pas seulement les mesures que nous prenons qui comptent mais surtout leur effectivité et impact».
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